Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 56-57. (Budapest, 1981)
SZABÓ, MIKLÓS: Phidias en Béotie
11. Protomé féminine béotienne en terre cuite. Budapest, Musée des Beaux-Arts Une telle hypothèse est difficile à prouver: elle ne compte pas que des partisans/' 3 Mais, grâce à l'étude approfondie de Despinis, 44 ce problème vient de quitter le point mort et l'identification est aujourd'hui soutenue par de nouvelles preuves importantes. Les recherches en cours ne manqueront pas de jeter plus de lumière sur une telle solution; 45 elle correspond bien, en tout cas, au résultat qui découle de l'analyse comparative des protomés. L'identification du prototype de grande statuaire ne donne qu'un terminus post quem pour la datation des protomés et du masque; on peut le situer, en acceptant les résultats des recherches concernant la position chronologique de l'original du ,,Zeus" de Dresde, dans la décennie 440—430 av.n.è/ 10 En dehors du domaine de la grande plastique, nous pouvons fixer un autre terminus post quem à l'aide des terres cuites béotiennes de style sévère. Le type „rhodien" des protomés féminines implanté en Béotie vers la fin de l'époque archaïque, reste à la mode jusqu'au milieu du V e siècle av.n.è., avec les modi43 Voir par ex. F r i c k e n h a u s, A.: Jdl 28 (1913) p. 361 et suiv.; L i p p o 1 d, G.: Handbuch der Archäologie, V. Lief., München, 1950. p. 190. 44 Op. cit. p. 133 et suiv. 43 Nous pensons en premier lieu à l'étude sur la statue colossale de Némésis de Rhamnonte et les reliefs de sa base: Cf. D e s p i n i s, G. I.: op. cit. p. 1—108; Sur la base, récemment: Ergon 1979. p. 4, fig. 2—4. 46 Voir tout d'abord: D e s p i n i s, G. I.: op. cit. p. 140 et 154. Cf. les études citées dans les notes 31 et 42.