Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 55. (Budapest, 1980)

VOZIL, IRÉN: Restauration d'un cercueil momiforme de Basse Époque

installée aux pieds de l'inscription médiane de la partie des jambes du couvercle passant verticalement sur une couche de fond blanche. Les caractères sont, à cet endroit, couverts d'une coudhe de plâtre. La restauration du cercueil a exigé plusieurs analyses de matières. L'analyse des parties en bois et en textile fut effectuée au microscope et par procédés chimiques, celle des couleurs par méthode chimique. 3 Les microphotographies des coupes des parties de bois et des tenons de bois du cercueil ont permis à constater qu'ils ont des caractéristiques d'arbre feuillu/' Les coupes présentent de gros rayons médullaires forts. Le caractère des tran­chées nous invite à supposer qu'il s'agit du sycomore (Ficus sicomorus), excepté les tenons de bois dont la matière est différente de celle du cercueil. 5 L'analyse du textile au microscope renvoie, à la base de la structure de la texture, aux fibres de chanvre. A l'aide de l'analyse de la peinture nous avons voulu séparer, avec toute certitude, la peinture primitive et les parties repeintes. La couche de fond ori­ginale se compose de la craie blanche (CaCC^) et d'une matière agglutinante. Après avoir découvert les couleurs, les réactifs ont démontré des couleurs d'ori­gine inorganique qui suivent ci-dessous: composants des couches de peinture primitives : 6 ivoire noir rouge d'ocre Fe^Os bleu égyptien CuO, (FeO) + verre vermillon HgS ocre (antique) FeoO.^ H 2 0 à l'occasion des repeintures on s'est servi des matières ci-dessous: 7 rouge anglais Fe 2 0 3 + Fe (OH) S0 4 noir (tempéra) jaune de chrome (PbCrO/,) Aux couleurs minérales et aux couleurs en poudre fut ajoutée une matière gommeuse. Au cours de la restauration, le nettoyage et la conservation ont été effectués parallèlement. En nettoyant toute la surface du cercueil, il fallait immédiate­ment conserver, c'est-à-dire fixer la couche de peinture originale par endroits décollée et relâchée. La fausse couche de toile collée fortement sur le sommet de la tête devait être détachée, à l'aide de dissolvants (alcool, acétone), par voie mécanique. Ce procédé a rendu visibles les tenons de bois primitifs et les additions en bois 3 Szabó, Z. : A szervetlen eredetű festékek azonosítása cseppelemzéssel. (L'iden­tification des couleurs d'origine inorganique par analyse par gouttes.) Múzeumi mű­tárgyvédelem 2. Budapest, 1975. N'ayant pas de matière de comparaison de valeur indubitable, la coupe s'appro­che le mieux, d'après l'Atlas d'arbres, de celle de Ficus elastica. Les analyses ont été effectuées par Zoltán Szalay, chef de section de Múzeumi Restaurátor- és Módszertani Központ (Centre de Restauration et de Méthodologie des Musées). 5 Sur la fabrication en autre matière des tenons de bois. v. Lucas, A. : Ancient Egyptien Materials and Industries. Londres, 1962/' 441, note 23. 0 Echantillons à l'analyse de la peinture originale prélevés: de la tête du cou­vercle (rouge d'ocre, jaune d'ocre, bleu égyptien), de la partie des jambes du couvercle (noir, jaune). 7 Échantillons à l'analyse des repeintures prélevés du sommet de la tête, de la poitrine et des jambes du couvercle.

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