Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 54. (Budapest, 1980)

SZILÁGYI, JÁNOS GYÖRGY: Un style étrusque en bronze

humaine plastique ni dans les trouvailles grecques ou romaines, ni sur les représentations. ''' L'apparition du style est liée, naturellement, en Etrurie aussi à la diffusion de l'usage de l'écriture. Les exemplaires les plus anciens furent trouvés avec la tablette en ivoire de Marsiliana. 1,1 Des pièces à forme simple en bronze, en os ou en autre matière suivent l'histoire de toute la civilisation étrusque, posant des problèmes d'interprétation pareils à ceux des exemplaires grecs et romains. 10 Les représentations ne laissent cependant aucun doute, dans ce cas non plus, concernant l'emploi continu. La pièce de Budapest n'est pas unique parmi les exemplaires de bronze étrusques à décor plastique non plus. En dehors d'elle au moins deux devaient être des styles. Le plus connu est la pièce de Berlin (fig. 16)'" dont l'interprétation est essentiellement déterminée par l'éphèbe debout sur le sommet du style tenant d'une main un style, de l'autre un diptyque. 1 * Son rapport avec le style de Budapest se manifeste non seulement par la fonction analogue de la représentation figurée, mais également par la rainure du fût servant évidemment à faciliter la prise en main, elle est cepen­dant d'exécution beaucoup plus fine, ce qui est attesté par les yeux incrustés d'autre matière aussi. Sa date de fabrication correspond grosso modo à celle de la pièce de Budapest. Bien qu'elle ait été découverte dans une tombe d'Orvieto, d'après le témoignage de son style elle provient d'un atelier de Vulci. 10 La seule description de ces fouilles d'Orvieto nous est fournie par une brève notice de R. Mancini qui les a effectuées (c'est d'ailleurs lui-même qui a fait parvenir le style au musée de Berlin). Il en ressort tout de même que le style fut trouvé dans une tombe à chambre dont le mobilier pauvre se composant de tessons contenait de la céramique de bucchero aussi. 20 14 Hundt, A.: Greifswalder Antiken. Berlin, 1961. p. 104, n° 457, pl. 57, identi­fie au style une épingle de bronze athénienne du 4 e siècle se terminant en figure de panthère dont le type est analogue à celui des épingles étrusques mentionnées dans la note 7; le fût entier d'un style de bronze d'Olynthe est exécuté en forme d'animal (Robinson: op. cit. p. 358, fig. 22). 15 L'étude fondamentale est celle de Peruzzi, E.: PP 126 (1969) p. 181—3; sur l'ensemble du mobilier funéraire v. C r i s t o f a n i, M. in Nuove letture di monu­menti etruschi. Florence, 1971. p. 31 et suiv. (avec bibl.). lfi Par ex. B r i z i o, E.: Mon. Ant. 1 (1890) p. 311 et pl. 10, 7—9 (Marzabotto, de l'Acropole et d'un grand nombre des maisons d'habitation); F i u m i, E. : loc. cit. (n. 13 ci-dessus); Bundgàrd, J. A.: Anal. Romana Inst. Danici 3 (1965) p. 23 et 63, n. 22, cf. n. 37 ci-dessous. Sur l'emploi du style en Etrurie v. Plin. n. h. XXXIV, 139, avec une remarque relative à l'époque de Porsenna, mais dont l'interprétation est, mal­heureusement, très problématique; Isid. VI. 9, 2. 17 Antikenmuseum, Staatliche Museen Preussischer Kulturbesitz, Berlin (West), n° d'inv. 7265. La photo fut gentiment mise à ma disposition par M. U. Gehrig. 18 L'interprétation doit à G. Körte qui publia la pièce le premier, en réfutant, de façon convaincante, la fonction d'épingle de tête: Annali 49 (1877) p. 161—2; Arch. Zeitung 35 (1877) p. 118 et pl. 11,4; v. aussi Baumeister, A.: Denkmäler III (1888) fig. 1643; DS IV. fig. 6636; Schubart, W.: Das Buch bei d. Gr. u. Rom. Leipzig, 1907, p. 21, fig. 3; Montelius, O.: Civ. primit. II. pl. 240, 1; Neugebauer, K. A.: Führer Berlin I. Bronzen, 1924. p. 88 et pl. 44. — Hill: op. cit. (n. 9 ci-dessus) prend celui-ci aussi pour une spathé, ce qui est inconcevable à cause du décor figuré; Gehrig, U. — Greifenhagen, A. — Kunisch, N.: Führer durch die Antiken­abteilung. Berlin, 1968. p. 93, retournèrent, à juste titre, à l'interprétation ancienne. 19 Ri is, P. J.: Tyrrhenika. Copenhague, 1941. p. 103. 20 Sur les fouilles de Mancini en détails K 1 a k o w i c z, B.: La necropoli anu­lare di Orvieto I. Crocefisso del Tufo. Rome, 1972. p. 115 et suiv. (avec bibliographie); sur la tombe du style en bronze p. 130—31. Sur l'importance particulière de l'écriture à Orvieto C o 1 o n n a, G., in „L'etrusco arcaico". Rome, 1976. p. 21—2; 3 styles lisses en bronze d'Orvieto: Richter: Metr. Mus. Bronzes, nos 2374—6.

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