Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 54. (Budapest, 1980)

SZILÁGYI, JÁNOS GYÖRGY: Un style étrusque en bronze

la statuette et bien que la surface soit effacée, elle permet de la déterminer plus précisément; l'éphèbe à visage grave dut être exécuté à l'époque où la longue coiffure archaïque fut raccourcie et la mode des boucles encadrant le front se répandit, mais antérieurement à la nouvelle vogue reçue dès le deu­xième quart du 5 e siècle, c'est-à-dire au premier quart du siècle.' 2 A cause de l'état de la surface, il est difficile de donner opinion de la qualité de l'exécu­tion; les proportions avec les jambes extrêmement brèves éloignent la statuette du plus haut niveau de la petite plastique en bronze étrusque de l'époque, mais la forme du visage, le modelé des yeux et des sourcils montrent — comme il est possible de le juger — son rapport incontestable avec les petits bronzes soit contemporains, soit un peu plus récents considérés comme avoir été fabriqués à Vulci. 3 A cause de ses ,,provincialismes" ci-mentionnés, nous devons cepen­dant nous contenter de le rapprocher de la sphère culturelle du grand centre de l'Etrurie du Sud, sans exclure la possibilité qu'il ait été fabriqué non à Vulci, mais dans un atelier plus petit, situé plus au Nord, mais pas trop loin de là. Bien qu'une expérience à localiser plus précisément un objet relativement simple comme la pièce ci-dessus soit assez problématique, elle devient beau­coup plus importante si nous essayons de déterminer la fonction primitive de l'objet. Au premier coup d'oeil, en partant de l'hypothèse quasi certaine qu'il se terminait en pointe, s'imposent plusieurs possibilités dont la première et la plus naturelle est qu'il fut destiné à servir d'épingle de tête ou de vêtement (il n'est pas toujours possible de séparer ces deux des types d'épingle antiques). Mais à cause de sa décoration, il est à peine bon à servir d'épingle de tête et nous ne connaissons aucune pièce analogue de types employés en Italie. 4 Les épingles de vêtement 5 à décor plastique furent fabriquées en Italie, antérieurement au milieu du 6 e siècle, généralement en métaux précieux et seulement très rare­ment en bronze; leur décor, conformément à la destination, fut modeste; il se borna, à l'exception d'une seule figure féminine périphérique, provenant de Novilara, aux têtes humaines ou animalières, quelquefois aux figures anima­lières assises de petites dimensions. 6 Les épingles en bronze et les pièces beau­2 Sur la coiffure étrusque dans les grandes lignes Bonfante, L. : Etruscan Dress. Baltimore, 1975. p. 73—4; la coiffure du kouros de Budapest est présentée, par exemple, par le flûtiste de la Tombe du Baron ou par quelques têtes masculines de la Tombe des Léopards (P a 11 o 11 i n o, M.: La peinture étrusque. Genève, 1952. p. 57, 67—71) et la figure d'Actéon d'un des vases du groupe d'Orvieto (Sprenger, M. — Bartoloni, G.: Die Etrusker. Munich, 1977. fig. 164) qui donne les cadres ap­proximatifs de la datation. Cf. Bol, P. C. : Grossplastik aus Bronze in Olympia. Ber­lin, 1978. p. 25, sur les prototypes grecs. :1 Neugebauer, K. A.: Jdl 58 (1943) p. 206 et suiv.; H u s, A.: Vulci. Paris, 1971. p. 79 et suiv. et Les bronzes étrusques. Bruxelles, 1975. p. 85—91 (avec biblio­graphie). Hus souligne à juste titre que Vulci ne fut guère leur seul lieu de fabri­cation. Voir déjà B a n t i, L., in „Tyrrhenica. Saggi di studi etruschi". Milan, 1957. p. 78 et n. 8. Mais je ne vois aucune raison décisive pour situer — même pas en partie — leurs ateliers en Etrurie Padane, comme l'a fait Bouloumié, B.: Latomus 37 (1978) p. 24. 4 Jacobs thai, P.: Greek Pins. Oxford, 1956. p. 91—2; C a r a n c i n i, G. L.: Gli spilloni nellTtalia continentale. Munich, 1975. p. 89—90 (sur le problème de la dis­tinction aussi). 5 Jacobsthal: op. cit. p. 166—71; Bonfante: op. cit., touche seulement la question (p. 119—20, n. 33); Carancini: op. cit., donne une synthèse complète des épingles de bronze italiques jusqu'à la fin du 6 e siècle, sans mentionner celles à décor plastique. 6 Jacobsthal: op. cit., p. 85—6, l'épingle de Novilara: fig. 321,

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