Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 53. (Budapest, 1979)
VARGA, EDITH: Une tete de bois peint d'Egypte
de la peinture qui ont assuré l'unité parfaite de la plastique et des couleurs des deux parties. La partie inférieure du cou et de la perruque a été coupée horizontalement. Sur la surface de la base coupée on peut voir clairement l'assemblage des deux parties du bois. La ronce de la partie antérieure est cintrée tandis que celle de la partie arrière est horizontale. Le désassemblage des parties antérieure et arrière est dû à la tension causée par la direction opposée des deux ronces. Après une analyse plus détaillée on a vu que l'assemblage a été fait non seulement à l'aide d'un tenon intérieur presumable mais aussi par une emulsion jaune vaseuse et plâtreuse servant aussi à combler le coin gauche cassé. Les anfractuosités de la surface de la base ont été applanies à l'aide de cette même matière (fig. 4). 3 Cette pâte est identique avec la couche servant de fond sur la tête avant la peinture. La découverte de la même matière servant de remplage et de couche de fond sur la surface coupée de la base prouve que c'était la forme originale de la pièce dès son exécution et que le découpage n'a pas été fait ultérieurement. Notre pièce peut donc être considérée comme une sculpture de tête autonome ou comme une composition proche des types de buste. L'émulsion jaunâtre servant de fond sur la tête couvre dans une couche de hauteur égale les surfaces du front, du visage et des oreilles tandis que sur la grande partie de la perruque on n'a appliqué qu'une couche mince usée fort sur quelques points et il semble que la tête ait été peinte — surtout la partie arrière — sans couche de fond (fig. 6). Le visage est peint de brique rouge, les contours des yeux écarquillés et les sourcils sont noirs. Le ruban sur le front de même que la perruque sont peints de noir. Sur la partie arrière de la tête — au milieu de la perruque et à ses bouts — on peut voir les traces d'une peinture noire fort usée rappelant les formes d'une gerbe et deux rubans pendants ornant les cheveux. 3 D'après l'analyse de la matière faite par Mlle Irène Vozil, la pâte est le mélange de sable jaune finement débourbé, d'argile et de plâtre. Cette matière bien collante au bois est assez fréquente sur des objets de bois égyptiens; elle a servi à combler des lacunes et des cassures. Notre restaurateur l'a rencontrée plusieurs fois lors de la conservation de cercueils de bois.