Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 53. (Budapest, 1979)

SZILÁGYI, JEAN GEORGES: ??ATYP

riAATYP L'un des moules en terre cuite conservés dans le Département des Anti­quités du musée représente une demi-tête de bélier 1 (fig. 16—-17). La pièce, de même que la majorité de la collection des terres cuites du Musée des Beaux­Arts fut achetée en 1913 à Paul Arndt qui lui-même eut reconnu qu'elle avait servi à fabriquer des rhyta. 2 La hauteur maximale de la pièce provenant de Ruvo est à l'extérieur 10,89 cm, à l'intérieur 8,18 cm, sa longueur extérieure est 14,65 cm; la longueur maximale de la tête, mesurée du museau jusqu'à l'extrémité de la corne, c'est qu'au commencement du verseur, est 12,72 cm, la distance du coin intérieur de l'oeil jusqu'au point le plus proche du dos du nez est 1,78 cm. 3 Son importance primordiale consiste d'une part dans ce que dans la matière publiée c'est le premier moule intact fabriqué pour rhyta/ 1 Sa provenance et le style du modelage rendent incontestable qu'elle fut la matrice d'un rhyton apulien du type nommé tarentin dans la monographie fondamentale de H. Hoffmann. L'idée que ces rhyta furent tous produits par les ateliers de Tarente, n'est qu'une supposition qui n'est pas justifiée par les sites connus. 5 La majorité des pièces dont le lieu de provenance peut être vérifié, vient de Ruvo. Cette donnée, de même que la provenance de Ruvo du moule de Budapest — à condition que Ruvo soit le lieu de découverte et non seulement le lieu d'achat — ne parlent pas elles-mêmes contre la fabrication à Tarente, puisqu'il faut compter, dans l'antiquité, avec l'exportation intensive des matrices tarentines, dont nous parlerons dans la suite, d'où suit que les ateliers des moules et des rhyta ne doivent pas être forcément identiques. L'origine tarentine de la totalité des rhyta est cependant contestée par l'attri­bution de quelques-unes des pièces à figures rouges. Il devient de plus en plus sûr qu'un des centres de fabrication des vases à figures rouges en Apulie 1 N° d'inv. T.626. -Oroszlán, Z.: Az O. M. Szépművészeti Múzeum antik terrakottagyűjtemé­nyének katalógusa (Catalogue de la collection de terres cuites antiques du Musée des Beaux-Arts). Budapest, 1930 (dans la suite = Oroszlán), p. 115, n" 23 (d'après les notices d'Arndt) ; O r o s z 1 á n, Z. : Magyar Művészet 6 (1930) p. 72—74 (ill.) 3 Hoffmann, H.: Tarentine Rhyta. Mayence, 1966 (dans la suite = Hoff­mann), indique dans son catalogue la hauteur et le diamètre d'embouchure des rhyta; selon lui, la hauteur comprend la mesure verticale du vase à l'embouchure en bas (p. 2). C'est lui-même qui a démontré les problèmes de ce moyen de mesures. Cf. Schmidt, M.: Gnomon 41 (1969) p. 399; Phillips, K. M.: AJA 72 (1968) p. 186. f ' En dehors de cette pièce je ne connais que deux fragments provenant des ate­liers áttiques dont l'un est sûrement, l'autre est probablement moule de ryhton à tête animalière: D. Burr Thompson, in: Small Objects from the Pnyx I. (Hesperia Suppl. VII.). Cambridge, Mass., 1943. p. 158, nos m— H2, fig. 70. 5 Schmidt: op. cit. p. 394. Selon Hoffmann aussi, quelques pièces sont pro­duites par d'autres ateliers de l'Italie méridionale (p. 91—97).

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