Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 52. (Budapest, 1979)

HARASZTI-TAKÁCS, MARIANNE: La tete d'Ulysse par Tischbein et l'idée allemande de l'Antiquité au tournant des XVIII—XIXe siecle

ke, ambassadeur du Danemark, 23 ne légalise que plus tard ses relations avec sa maîtresse vivant dans sa maison. En mai 1787 Goethe écrit encore de Naples à Frau von Stein: „Hamilton und seine Schöne habe ich auch wiedergesehen." 2 ' 1 Bien que son rôle ne fût à cette époque que ,,the Fair Tee-Maker", on ne l'en trouve pas moins comme il faut, elle est le centre de la compagnie, sa beauté, ses dons d'actrice ne laissent personne inpassible. Ses ,,tableaux vivants" inspirent des artistes et des amateurs. Les oeuvres d'art faites d'après elle sont légion, la majeure partie en fut présentée à l'exposition londonienne de 1972. 25 La scène reproduite dans le ,,Recueil de gravures" (fig. 47) n'était pas encore découverte à notre connaissance, pourtant sa personnalité, sa vie mouvementée, provo­quent l'intérêt jusqu'à nos jours, et les chercheurs travaillent pour élucider les détails. Les personnalités des ambassadeurs anglais, russe, danois, autrichien, figu­rent dans la correspondance et dans le journal intime de nombreux artistes, archéologues, écrivains. L'ambassadeur russe le prince Italinsky publia plus tard, avec Hamilton, le Wasenwerk fait d'après les dessins de Tischbein. 26 Le journal intime de Thorwaldsen nous apprend que Tischbein était fréquemment invité dans la maison du comte E. Bourke, ambassadeur du Danemark. 27 Le comte et le peintre, dans la suite directeur de l'Académie des Beaux-Arts de Naples, allaient souvent ensemble étudier la galerie. Les frères Hackert prirent avec eux une lettre de recommandation adressée à Hamilton, la cour accueillit avec cordialité et donna du travail à Angelika Kaufmann dans le dernier quart du XVIII e siècle, ainsi que Philipp Hackert qui, pendant trois ans, enseigna le dessin aux princesses royales, et plus tard, la reine Caroline fit donner des le­çons par Tischbein à la princesse Marie Thérèse 28 La collection des vases, passion inassouvie de Hamilton et dont profitaient le British Museum, les collections de Berlin et de Pétersbourg, donna encore des impulsions à Tischbein sur la voie conduisant vers l'Antiquité. 29 Le travail 2-' Le comte Bourke, autre grand protecteur des artistes de Naples épousa en 1798 Maria Assunta Leonida Butini, née à Sienne. La remarque de Lady Holland nous renseigne sur la vie en commun menée pendant plusieurs années avant le mariage. Au moment du séjour de Tischbein à Naples, elle n'était pas encore sa femme. En no­vembre 1803 Lady Holland écrit à Madrid: Mr. Bourke, the Danish minister, an old Napolitain acquaintance,came. He offered his service ... and proposed to make me acquainted with his wife, an intimated friend of some years' standing whom he has at length married." Cf. The Spanish Journal of Elisabeth Lady Holland. Ed. by the Earl of Ilchester. Londres, 1810. p. 6. 24 Goethes Briefe aus Italien, op. cit. 170. 25 Renseignements bibliographiques du catalogue de l'exposition dans la note No. 22. 26 Les „explications" compliquées et pas toujours judicieuses des dessins rédi­gées par l'ambassadeur russe suivent les conseils de Sir William et de Tischbein. 27 Le 3 février 1796. „As ich beim Minister (Bourke) und machte di Bekannt­schaft des Professors Tischbein ..." 43. „Heute ging ich zum Minister, um die Ge­mäldegalerie zu sehen, traf ihn aber nicht zu hause .. . und von da zu Tischbein und er war mit dem Minister in die Galerie gegangen." 44. Cf. T h i e 1 e, J. M. : Thorwaldsen's Leben. Leipzig, 1852. I. 43—44. 28 Sörrensen, op. cit. 81. 20 „Wie nun unter den mir zur Ansicht überlieferten Gefässen sich gar viele mit homerischen Szenen fanden, so brachten diese mich auf den Gedanken, sie von den anderen abzusondern und mit ihnen jene homerischen Bilder zusammenzustellen, welche auf geschnittenen Steinen und Basreliefs vorkommen. So, dachte ich, könn­te man einen vollständigen Homer in Bildern zustande bringen, der auch antik wä­re ... Hamilton lachte, als ich ihm diesen Gedanken mitteilte, und sagte, das würde

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