Garas Klára szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 46-47. (Budapest, 1976)
SZILÁGYI, JEAN-GEORGES — SZABÓ, NICOLAS: Art antique au musée Déri de Debrecen et dans d'autres collections hongroises
6. a —b. Tête d'Aphrodite en bronze. Budapest, collection particulière c) TERRES CUITES 1. Statuette de cheval corinthienne ou béotienne. (Fig. 7.) Haut.: 8,2 cm; base: 7,03 x 5,4 cm. Terre brun rouge contenant beaucoup de parcis de quartz, peinture décorative de stries de vernis noir brun. La majeure partie de la tête manque, le côté droit de la base est cassé. Le type chevalin se rencontre à Corinthe entre le dernier quart du VII e et le premier quart du IV e siècle av. n. è. (Higgins, Br. Mus. Terracottas I, 242, n° 896, pl. 130; cf. A. Stilwell, Corinth, XV, 2, Princeton 1952, p. 171 et suiv., n os 10, 15, pl. 36 et sur la datation: pp. 164 et suiv.; Ch. K. Williams— J. E. Fisher, Hesperia 42, 1973, pl. 3, MF 72—29 et sur la datation: p. 6 et suiv.), et en Béotie dans le premier tiers du VI e siècle av. n. è. (BCH 1974, p. 652, fig. 180, à droite; Ure, Aryballoi and Figurines from Rhitsona, pl. XV, n os 101 b.38, 39 et 145.96, 97, cf. encore Munich, Mus. ant. Kleinkunst 969; sur la datation: p. 62 et suiv.). La base en forme de plaquette et la cassure se trouvant sur sa face latérale nous invitent à supposer que la terre cuite avait dû faire partie d'un attelage de chevaux (cf. Winter I, 25,4; Ancient Glass, Jewellery and Terracottas from the Coll. Bomford. Ashmolean Mus. Oxford, 1971, p. 42, n° 113 et p. 43; cela ne se trouve pas à Corinthe). On doit reconnaître dans le type l'antécédent direct des cavaliers béotiens aux stries de vernis fabriqués en masse au milieu du VI e siècle et il est en même temps le document des rapports pas encore mis au point qui existent entre la coroplathie archaïque de Corinthe et celle de la Béotie (cf. Stillwell, op. cit. p. 15 et suiv.; Ure, loc. cit.). Fin du VII e- début du VI e siècle. N. SZ. 2. Figurine plate debout béotienne. (Fig. 8.) Haut.: 16,8 cm. Terre crème, peu de traces d'un enduit blanc et d'une peinture rouge. Corps en planche (la bras en ,,aileron" gauche et la partie de la ,,coiffure" au-dessus de l'épaule droite sont rajustés), visage moulé, polos creux à volute frontale. Type de pappades ,,classique" (cf. Ure, Aryballoi and Figurines from Rhitsona, p. 57).