Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 44. (Budapest, 1975)
MRAVIK, LADISLAS: Tableaux romagnols dans les collections hongroises
51. Girolamo Marchesi da Cotignola: Le Christ portant sa Croix. Paris, Louvre. d'Esztergom 17 dont le fond de paysage évoque celui du tableau de la Galleria Spada, mais est encore plus riche (fig. 45, 40, 47). Ces trois panneaux attribués jusqu'à présent à une autre école, accusent nombreux traits apparentés. Le dessin caractéristique des gloires mouchetées à deux cercles sont partout les mêmes; Pinturicehio a souvent employé ce motif, entre autres sur le tondo de Sienne et c'est sans doute à lui que Bertueci l'a emprunté. Sont également caractéristiques le modelé de la chevelure et la tombée des boucles: ce n'est pas l'invention de Bertueci, il les a empruntés à son maître. Également typiques sont le dessin des larges visages vigoureux, l'accent exagéré, parfois maladroit, de la ligne courant sous la bouche et accentuant le menton, ainsi que l'identité frappante des profils, le dessin des mains, des draperies et des éléments de paysage. Il est certain que tous ces tableaux furent exécutés avant le triptyque de Faenza, de 1506. Les historiens ont déjà antérieurement attribué à Bertueci un tableau — malheureusement mutilé — le «Mariage mystique de Sainte Catherine,» conservé au Musée des Beaux-Arts de 17 M d'inv. 55. 210. Bois, détrempe, 61,5x42 cm. Déjà Tibor Gerevich (Prímási Album, 1928. p. 236) l'a considéré comme d'origine roniagnole. Marie, K. van : The Development of the Italian Schools of Painting. Vol. XVI, 1937, p. 484 (Bernardino Fungai ?) — Boskovits — Mojzer — Mucsi: op. cit., p. 82 (Peintre de l'Italie septentrionale, seconde moitié du XV- siècle). Miklós Mojzer a déjà antérieurement suggéré la paternité de Bertueci.