Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 44. (Budapest, 1975)

HARASZTI-TAKÁCS, MARIANNE: Scenes de genre de Goya a la vente de la collection Kaunitz en 1820

N° 9 de l'inventaire de Xavier Goya les «Femmes attaquées par. . .» ou la «Scène de rapt et de meurtre» 10 ou la série de petites dimensions reproduisant les sévices des militaires. 11 La personne qui avait dressé le catalogue de la collection Kaunitz — peut-être l'expert de l'antiquaire Artaria — en voyant un tableau représentant des militaires égorgeant des femmes et des enfants, pouvait tout naturellement pen­ser que c'était le massacre des Innocents à Bethléem. Dès lors, il est possible que le tableau, de dimension d'environ 69x61 cm, figure sous un autre titre parmi des tableaux de ce genre, qu'il se cache quelque part, ou qu'il soit connu comme œuvre d'un autre peintre, si en tout cas il existe encore. Par ailleurs, il a trouvé acheteur à cette vente. Dans l'exemplaire du catalogue, publié par Th. v. Frimmel dans le second tome du «Lexikon der Wiener Gemäldesammlungen», figure une note selon laquelle le tableau fut acheté par Bühlmayer, antiquaire viennois connu. 12 Nous avons réussi à identifier les autres tableaux vendus de la collection Kau­nitz. Celui, sous X° 67, intitulé «Vue d'un village sur une haute montagne au bas une foire», connu aujourd'hui sous le titre de «Mât de Cocagne» («La cucana»), se trouve à la National Galerie de Berlin, où l'on sait qu'il provient de la collection Kaunitz. Dans l'inventaire de Xavier Goya il est enregistré sous le numéro 1, dans le groupe qui nous offre l'unique point de repère que quatre tableaux pareils («Quadro igua­les») ont été évalués à I 800 réaies. Dans l'appendice de l'ouvrage excellent de Gassier—Wilson, où le catalogue fut imprimé, trois de ces quatre tableaux ont été identifiés, et dans le quatrième on a cru reconnaître la «Scène de Carneval», conser­vée auparavant dans la collection Herzog à Budapest et actuellement à un endroit inconnu (fig. 92). 13 Cela ne correspond toutefois pas à la réalité, le quatrième tab­leau, dont l'origine de la collection Kaunitz était déjà connue à Desparmet Fitz-Gerald, 14 se trouvant dès après 1903 à Berlin. Il a une version, de dimensions presqu'identiques, dans une collection particulière madrilène, où l'on voit encore, à ce qu'on dit, le chiffre «X. 1.» (ce qui ne se voit pas sur les photos). 15 Les «Fileuses» (fig. 91), tableau mis en vente à Vienne sous N° 68, avait été auparavant dans la collection triestine de Francesco Basilio, selon la monographie de Gassier-Wilson. 16 J.-Gudiol est d'avis que ce tableau se trouve dans cette collec­10 Bois, HO, 5x39,8 cm. Francfort, Staedlsches Kunstinstitut, pendants. 11 Celui qui a dressé le catalogue aurait pu désigner' plusieurs pièces de la série composée de dix tableaux «Massacre des Innocents». Celles-ci sont cependant toutes peintes sur bois et ont des dimensions réduites. Cf. : G a s s i e r, P. et W i 1 s o n, J. : Vie et oeuvre de Francisco Goya. (Paris, 1970) 264, N os 936- 945. 12 F r i m m e 1, Th. v. : op. cit. II. 341. «Billmayer» um 4 [?] fl. Gemeint ist der alte Kunsthändler Bühlmeyer». 13 Op. cit. 381. Appendice I. Publié à la page 265, sous N° 954, comme tableau con­servé auparavant dans la collection Herzog. 14 D e s p a r m e t F i t z » G e r a 1 d, X. : L'oeuvre peint de Gova. Paris, 1928 — 1950. I. N° 269. 15 Cf.: G u d i o 1, J.: Goya. Barcelone, 1970. T. 372. N° 671. «La Cucana. Antes de 1812. . . Figura con la sigla X. 1° en la série de pinturas adjudicadas a Javier Goya en 1812; colección particular. » Selon Gassier-Wilson, le tableau se trouve dans la collection madrilène de Duque de Tamames. Op. cit. 265. N° 951. Par ailleurs le tableau de Berlin ne figure pas dans cet ouvrage. 16 Op. cit. 201. N° 870, 375. — Selon Mayer le tableau figurait dans le catalogue de Bachstitz Galleries. Il définit sa provenance comme suit: «Barmen: Sammlung C. F. Re­ber — Schweizer Privatbesitz». Cf. : M a y e r, A. L. : Francisco de Goya. Munich, 1923. N° 653. Sanchez Canton (Archivo Espanol de Arte, 1946. op. cit. 73— 109) suit probablement Mayer lorsque, en procédant à l'attribution des tableaux de Xavier Goya, il en parle comme d'une propriété particulière suisse. Gassier-Wilson ont trouvé dans le catalogue de photos de la firme Alinari, le nom du collectionneur triestin Francisco Basilio en qualité de pro-

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