Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 43. (Budapest, 1974)

MOJZER, NICOLAS: La datation de la «Déposition de Croix» du Maître MS

4M. M. Schongauer: Détail du Chrisl des Douleurs avec la Vierge el Saint -lean l'Evangéliste (15. 69. I). très semblable à celle dont ill 'a représenté dans la scène de la «Déposition de Croix du retable de Cracovie de Veit Stoss. 8 Sur le tableau de Torun un motif inhabituel dans l'iconographie de Marie-Madeleine est que Madeleine obtient dans cette scène un rôle tellement actif: assistée par Nicodème, c'est en réalité dans ses bras qu'on descend le corps du Christ. 9 Il est instructif qu'à ce motif, caractéristique des tour­nurues poétiques du Maître MS, c'est le retable de la Vierge de Cracovie qui servit d'antécédent. Marie-Madeleine, et surtout la figure sur l'échelle, même les plis de la robe de Nicodème accusent l'influence des draperies sculptées et gravées dans de l'étain du maître nurembergeois (fig. 41). Plus frappant encore*est le corps du Christ dans le dessin et le modelé duquel le peintre s'est inspiré du cadavre visible 8 La figure de Marie-Madeleine sur le tableau «le Torun est la reconception picturale des deux figures de la Madeleines agenouillée du retable de Cracovie — la «Déposition de Croix» et le «Christ apparaît à Madeleine comme jardinier» — . Est frappante la robe avec une grande; surface moulant la jambe agenouillée qui, sur le tableau de Torun, est un dé­tail caractéristique tel un bas-relief. Une figure analogue à celle de Torun est visible sur la gravure de Stoss, la «Résurrection de Lazare» (R. I, I et II). 9 La place de Madeleine dans les scènes de la Déplorât ion du Christ esl près des pieds ou près de la tête où elle peut embrasser la main morte du Christ, l'ouï' le moment nous ne connaissons pas d'exemples où la Madeleine — bien que la «Manu velata» — embrasse le cadavre du Chrisl agenouillée près de sa tête. Dans l'iconographie du Maître MS ce motif paît i eu lier est sur la < Visitation, en vue de la represent at ion expressive et poétique des sentiments — une manière unique du baisemain: Elisabeth tient avec sa gauche le coude de la Vierge, ou sur la «Nativité du Christ», de Hont szentantal ((AntoJ, Tchécoslovaquie, église paroissiale), l'Enfant, Jésus lève sa main dans un geste de bénédiction, ou sur le «Portement de Croix» (Esztergom, Musée Chrétien) le Christ tombe dans une position assise, sur le «Calvaire» (ibid.) le Sauveur mort sur la croix, aux yeux suspendus. Là le peintre s'est inspiré de la gravure sur cuivre de Dürer, le «Christ des Douleurs» (B. 20).

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