Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 43. (Budapest, 1974)
SZABÓ, NICOLAS: Contribution a la question des protomes en terre cuite de la Grece centrale
ent plus clair par ce que les pièces trouvées en Grèce centrale que je connais sont fabriquées presque sans exception dans l'argile locale, c'est-à-dire elles sont faites sur place. On a quelque fois le soupçon que l'une ou l'autre pièce béotienne, locrienne orientale ou phocidienne fut fabriquée d'un moule qui (ou bien le «moule parallèle» pris du même archétype) fut en usage à Rhodes aussi. 33 En conséquence la fabrication des protomes au style grec oriental fut commencée en Grèce centrale par l'usage des moules «rhodiens». 3/1 Cette situation à laquelle nous revenons plus tard, suggère un tournant dans l'histoire des liens qui existent entre la coroplathie de la Grèce centrale et celle des pays grecs orientaux: auparavant c'était surtout leur contenu qui expliqua l'apparition des vases plastiques en Béotie et sur les territoires voisins; plus tard, à la fin de l'époque archaïque dans le cas des ex votas en terre cuite dont le transport ne vaut pas la peine c'est — disant avec réserve — l'importation des moules qui commence, de même que vers la Sicile et la Grande Grèce et vers le Nord de la Grèce. 35 Par conséquent, pour la localisation des protomes «rhodiennes» de site inconnu il faut toujours prendre en considération la sorte d'argile, comme l'a fait par exemple H iggins dans le cas d'une terre cuite à Londres. 36 La protome n° 50. (308 du Musée des Beaux-Arts (fig. 11—12) fut acquise selon les traditions à Corinthe par Pál Gerster, ingénieur hongrois employé aux constructions du canal de Corinthe 37 qui ne prouve que sa provenance de la Grèce centrale ou méridionale. 11 est frappant que la couleur et la qualité de l'argile de la pièce — surtout en grossissement microscopique — s'apparente de telle façon au matériel de la protome n° T. 40 qu'il trouvailles sont citées par 8 m i t h, H. JR. W. : op. cit. pp. 353 — 4, note 3. v. ibid. les variantes étoliennes; Abai (Exareho): n° 419 etc. (Musée de Chéronée) ; L'autre Corycien: nombreux fragments pour le moment pas encore inventoriés (Musée de Delphes); Kirrha 0591, 6593. etc. (Musée de Delphes). 11 existe une matière de quantité considérable à étudier trouvée dans ces sites derniers. (Cf. encore la note 38). Quant aux fouilles récentes de la Béotie j'ai la possibilité de connaître une protome de la nécropole de Pyri (de la tombe 4; Musée de Thèbes). Elle est cependant très endommagée et pas encore nettoyée, ainsi il m'est impossible de décider si elle appartient à une dérivation plus jeune de Béotie ou non. (cf. W" i n t e r I. 237, 2.) 33 Étant donné que la majorité de la matière est inédite, je n'ai pas eu la possibilitéde me faire informer sur ce problème avec plus de détail. A la protome de Halai (Goldman, H. — J o n e s, F. : op. cit . p. 413, n° IV-a-23, pl. XIX.) c'est par exemple une pièce; de lalysos dont on peut tenir compte de ce point de vue d'après les mesures que j'ai effectuées à Thèbes et à Rhodes (Kremasti 10799, T. 289 = J a c o p i, G. : Clara Rhodos 3, 1929, ]). 129, fig. 119). Au problème des «parallel moulds» : N i c h o 1 1 s, R. V.: op. cit. ]>. 223. 34 La matière que je connais parle en faveur de cela. 11 est à remarquer que les rapports entre la Béotie et Rhodes ne furent interrompus même pas à l'époque classique. Le type «C» de H i g g i n s, R. A. : op. cit. pl. 26. est rhodien, mais il se trouve en Béotie également. (Cf. M o 11 a r d - B e s q u e s, S. : op. cit. p. 96, n° C 75 - 7.) 1 )e plus, comme l'a démontré Knoblauch (op. cit. p. 168. et Cat. n 08 295 et 297.) il se trouve des pièces tirées au même moule et en Béotie et à Myrina. L'analyse de ces documents dépasse cependant les cadres de cet article. 35 Sur la diffusion des vases plastiques «rhodiens» : D u cat, J. : Les vases plastiques rhodiens. Paris, 1966. pp. 7 et suiv.: Il n'est pas facilement utilisable du point de vue qui nous intéresse.; cf. pp. 175. — Sur la diffusion des protomes rhodiennes avec une documentation incomplète: S ni i t h, H. R. W. : op cit. p. 353, note 3; Sur les mordes de protomes de Sicile: R i z z o, G. E. RM 12 (1897) pp. 300 et suiv.; A la matière des territoires nordiques v. les notes 42 — 47, ci-dessous. 36 H i g g i n s, R. A.: Terracottas in the British Museum, vol. T. Londres, 1954. p. 214, n« 801, pl. 108. 37 H.: 8,92 cm. Traces d'un enduit transparent (silicate — SiO»).