Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 41. (Budapest, 1973)

SZABÓ, NICOLAS: Contribution a la question de la coroplathie béotienne du VIIe siecle av. n. e

CONTRIBUTION A LA QUESTION DE LA COROPLATH J E BÉOTIENNE DU VII e SIECLE AV. N. E. La chronologie de la coroplathie archaïque béotienne repose en premier lieu sur les pièces datées d'après des ensembles funéraires. Faute de telles indications chronologiques la datation est souvent fort difficile, étant donné que l'histoire de style de cet art dans sa grande majorité géométrisant, est pour le moment presque impossible à reconstituer, aussi n'a-t-il jusqu'à présent pas été possible, môme à l'in­térieur de l'un ou de l'autre groupe bien délimitable, de définir d'une manière satisfaisante une sorte d'«évolution» typologique. 1 Puisque ce n'est que la chrono­logie du VI e siècle av. n. è. qui, grâce à la nécropole de Rhitsona, a une charpente plus ou moins solide, il est pour le moment impossible de nous former une idée sûre de la coroplathie de la période précédente. Ainsi il existe dans la recherche deux sortes d'opinions relatives à la question. D'une part on prétend qu'entre la coro­plathie du VII e et celle du VI e siècle il ne put être une différence essentielle,- et selon d'autres, au VII e siècle, en Béotie — du moins en ce qui concerne la coro­plathie — cessavit ars? Dans ce qui suit, nous chercherons, en rapport avec le centaure en terre cuite du Musée des Beaux-Arts de Budapest, à alléguer des arguments en faveur du fait qu'au VII e siècle avaient fonctionné en Béotie d'importants ateliers de terres cuites dont la production peut être isolée des produits de la période plus récente de l'épo­que archaïque. La pièce en question est entrée au musée avec la collection de terres cuites achetée, en 1913, à Paul Arndt. C'est encore avant son acquisition que Baur a vu la figurine à Munich, chez son ancien propriétaire, et l'a inscrite dans sa monographie des centaures.' 1 Le centaure de Budapest (fig. 1 — 2) a un corps géométrisant; par son type il représente la plus ancienne forme grecque, c'est à dire, le corps du cheval pousse d'une figure d'homme debout. Le geste des bras pose un problème iconographique 1 Voir: Grace, F. R.: Archaic Sculpture in Boeotia. Cambridge, Mass., 1939, pp. 21 et suiv., en rapport avec les figurines à «bec-d'oiseau». - Cf. U.r.e,.P.N. :. Aryballoi and Figurines from Rhitsona. Cambridge, 1934, pp. 53 — 54 ; G r a c e, F. R. : op. cit., pp. 15, 22 et suiv. 3 H i g g i n s, R. A. : ( îreek Terracottas. London, 19(57, p. 45. — Rares sont les opi­nions comme par ex. celle de G. Rieh t e r qui, au sujet de la coroplathie béotienne du VI 1' siècle av. n. è., parle d'un «active output» (A Handbook of Creek Art. London, 1965 4 , p. 218). 4 N° d'inv.: T. 10. Haut.: 12 cm = B a u r, P. V. C. : Centaurs in Ancient Art. Ber­lin, 1912, p. 140, n 210a; O r o s z 1 á n, Z.: Az Országos Magyar Szépművészeti Múzeum antik terrakotta-gyűjteményének katalógusa (Catalogue de la collection de terres cuites­antiques du Musée Hongrois des Beaux-Arts). Budapest, 1930, p. 31, n° 1: «centaure de style géométrique» ; S z i 1 á g y i, J. Gy, — C a s t i g 1 i o n e, L. : Szépművészeti Múzeum. Görög-római kiállítás. Vezető. (Musée des Beaux-Arts. Guide de l'exposition d'antiquités grecques et romaines.) Budapest, 1965 3 , p. 9: béotien géométrique.

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