Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 40. (Budapest, 1973)

FÓTI, LADISLAS: Amulettes en forme de porc dans la Collection Egyptienne

dote 11 dans son compte rendu relativement vaste. Ce renseignement révèle en même temps aussi le fait qu'à certains jours de fête, à la pleine lune, on sacrifia des porcs en honneur de Séléné et de Dionysos. Le sacrifice des porcs en rapport avec la fête lunaire est décrit aussi par Plutarque 12 et par Manethon. 13 Origène 14 et Sextus Empirieus 15 insistent eux aussi sur le caractère répugnant du porc. Ce dernier remar­que les prêtres égyptiens meurent plutôt que de manger de la viande de porc. Une remarque intéressante relative aux cultes égyptiens en Grèce se rencontre chez Pausanias 1(i qui souligne que lors des fêtes d'Isis célébrées à Tithorea en Phokis il •était interdit de sacrifier des porcs. Justin, 17 relativement à la période de l'histoire •des Juifs en captivité en Egypte, remarque qu'ils ont vénéré chaque animal sauf le porc. Le problème social se rattachant à l'impureté cultuelle du porc est signalé par Hérodote 10 lorsqu'il mentionne que les porchers consituaient l'une des sept castes de l'Egypte, et cela l'une des castes inférieures et généralement méprisées. 19 En par­lant des porchers, Josephus et Synésios remarquent qu'ils n'avaient pas le droit d'entrer dans les sanctuaires. 20 Après avoir résumé les sources antiques qui nous informent sur le rôle parti­•culièrement méprisé du porc, mais à certaines occasions offert en sacrifice aux dieux, nous devons examiner les témoignages des sources égyptiennes. Les trouvailles livrées par les fouilles archéologiques nous ont permis de con­stater que dans la civilisation néolithique de Merinide, sur le territoire de la Delta, on a connu à côté du mouton, de la chèvre et des bovins, aussi le porc. 21 Digne d'attention sous ce rapport est la constatation de Kees qui signale que contraire­ment à la consommation de la viande de porc démontrable dans la Delta, en Haute Egypte cet animal était pour ainsi dire inconnu. A savoir, on peut présumer que l'interdiction de la consommation du porc, devenue générale à l'époque historique de l'Egypte, remonte à la centralisation du pays. 22 Ainsi cette interdiction ne serait autre chose qu'un édit rendu, après la centralisation, par la royauté de Horus de la Haute Egypte, afin de supprimer les anciennes coutumes de la Basse Egypte. Il est toutefois incontestable que, bien que le porc ait été élevé en Egypte depuis très longtemps, très peu sont les sources qui en témoignent. On peut démon­trer les vestiges de l'ensevelissement de porcs au temps des l ère et 20 e dynasties. 23 Sur la tablette de Kamose 24 l'approvisionnement suffisant des porcs symbolise le bien être et la richesse de l'état. Selon le calendrier de fêtes de ïhèbes, on a, lors de la fête de Sokaris (le 24 Choiak), sacrifié «1 chèvre et 1 porc». 25 L'inscription d'un temple de la basse époque dit que les porcs doivent être éloignés du temple. 26 Bien entendu, situer au temps de la centralisation de l'état la concentration en dogme du 11 H é r o d o t e II, 47. 12 P 1 u t a r q u e, Peri Is., 8. 13 M a n e t h o n, Aegvpt . Frgm., 79. «Origène, C. Cels.'V, 34. 13 S e X t u s E m pici e u s, Pyrrh. hyp. HI, 24. 16 P a u s a n i a s, X, 32, Hi. 17 J u s t i n, Quaest. 35. 18 H é r o d o t e II, 164. "Hérodot e II, 47. 20 J o s e p h u s, Ant. II, 7, 5 ; S y n e s i o s, De prov., I, 5. 21 J u n k e i', H. : Vorbericht Merimde, 1933 (Anz. Wien Akad.), p. 88. 22 K e e s, H. : Got (erglaube, p. 71. 23 S h a w k i, Moustafa: ASAE 58 (1964), pl. 258 - 260. 21 Tablette dite de Carnarvon. Voir JEA 3 (1916), pl. XII-XIII, 5 1 ' ligne. 25 K e e s, H.: Götterglaube, pp. 71 — 72. 26 B o n n e t, H. : Reallexikon . . . pp. 690 - 691 (cf. RÄRG).

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