Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 40. (Budapest, 1973)

ZENTAI, ROLAND: Un livre de patrons d'animaux florentin au Musée des Beaux-Arts

5— (fig. 17). Les analogies les plus proches du cerf rampant supérieur sont visi­bles sur un «cassone» florentin peint vers 1448 12 et sur un «cassone» du Maître d'Anghia­ri : le modèle exacte du blason est une épreuve d'un nielle du XV e siècle, conservée au Kupferstichkabinett de Dresde (fig. 15). 13 Le lion rampant en tant qu'animal héraldique est l'un des motifs les plus répandus en Europe, mais affectionné sur­tout à Florence jusqu'à l'apparition des vautours. Ces derniers sont très ressem­blants à la figure du livre de patrons de Budapest. 14 Le modèle indirect du lion passant est visible sur le bas-relief représentant l'histoire de Noé de la Porte du Paradis de Ghiberti (fig. 16). ls 5v— (fig. 22). Les animaux héraldiques supérieurs sont les dessins du premier maître ; au deuxième maître sont dus le chien baissant la tête et la tête d'un aigle. Le motif du chien peut être bien suivi jusqu'au point final d'une tradition floren­tine: le prototype est visible sur la page 4 d'un livre de patrons florentin datant des environs de 1400 et conservé au Louvre (fig. 18) ; 16 d'autres chaînons se trouvent sur une page de la Chronique Illustrée de Florence 17 et sur un dessin florentin des années 1400-70. 18 6 — (fig. 22). Sur cette page le léopard assis est le seul dessin du premier maître — avec les léopards de la page suivante il montre la survivance à Florence d'un motif principal des «carnets lombards». Les autres animaux et détails d'animaux sont des copies faites par le deuxième maître et leurs modèles sont deux gravures qui délimitent d'un côté le temps de l'activité de dessinateur de ce dernier: la gravure sur cuivre de Marcantonio Raimondi représentant le Jugement de Paris 19 (fig. 19), d'après laquelle fut dessiné le chien assis, donc le milieu des années 1510. La feuille ci-haut citée du «Maître au Dé» (fig. 20 et 21), 20 la source des autres fi­gures d'animaux, marque les années 1520 comme la limite inférieure de l'exécution des dessins. Les gravures romaines servant de modèle ne contredisent bien entendu, pas la localisation à Florence du livre de patrons en entier. 6v — (fig. 20). Les léopards suivent, probablement à travers plusieurs intermédiai­res, le type de représentation qui, en Lombardié, s'était formé vers 1390—1400; les exemples les plus proches du carnet de Budapest où on observe aussi l'agence­ment par paires et à deux niveaux sont : une miniature de la História Plantarum enluminée vraisemblablement par Giovannino de'Grassi 21 et un dessin lombard 12 S e h u b r i n g, P. : Cassoni. Leipzig, 1915, n 08 115 et 911. 13 N° d'inv. 1899 — 959. Le nielle ne figure pas dans le livre de I) u t u i t, E. : Manuel de l'amateur d'estampes, I, 2. Paris-Londres, 1888 — l'auteur ne l'a évidemment pas en­core connu, vu que la gravure est entrée dans la collection de Dresde après la parution du livre. 14 S i d n e y C o 1 v i n, M. A.: A Florentine Picture-Chronicle. London, 1898, pl. 9. 15 Une mention contemporaine nous permet de conclure qu'aussi Ghiberti avait pos­sédé des feuilles de patrons d'animaux, éventuellement il fit lui-même de telles. Voir D e g e n h a r 1, B. - S <; h m i t t, A. : op. cit., p. 290. 16 Voir la note 3. Pour la datation des années autour de 1400: D e g e n h a r t, B. — S c h m it t, A.: op. cit., n° 154. 17 Londres, British Museum. N° d'inv. 1889-5-27- 13. Degenhart, B. ­S c h m i t t, A. : op. cit., n° 573, pl. 392 b. 18 Florence, Offices, n° d'inv. 1 110 E.v. - D e g e n h a r t, B. - Se h m i t t, A.: op. cit., n 621. 19 B arts e h, XIV, n° 245. 20 Voir la note 10. ­1 Rome, Biblioteca Casanatense, ras. 459. — Arte lombarda dai Visconti agli Sforza. Milano, 1958, n" 77; V a n M a r 1 e, II. : The Development cf the Italian Schools of Pain­ting. VII. The Hague, 1926, fig. 34.

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