Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 40. (Budapest, 1973)

SZILÁGYI, JEAN-GEORGES: Un miroir de brcnze étrusque

couché.­0 Vers le milieu du VI e siècle, le problème des schémas de la composition, inscrite dans un cadre circulaire commence à préoccuper les peintres antiques. 21 C'est des années autour de 560 qu'on connaît, sur la coupe de Berlin du potier Ergotimos, 22 le premier exemple d'une composition qui doit sa naissance à l'effort de conformer le schéma triangulaire de la lutte debout au médaillon de l'intérieur d'une coupe, et cela de façon que l'une des deux jambes tendues d'Héraklès, la gauche, rappelant le schéma du «Knielauf», touche du genou le sol et la jambe droite est pliée dans le genou. 23 Bien que ce schéma du symplegma mettant un genou à terre ait été évidemment très approprié aux compositions circulaires, 24 — il fut, en effet, employé en premier lieu dans les intérieurs des coupes — dans la peinture de vases à figures noires il est fort rare, 25 et sur les vases attiques à figures rouges il est — semble-t-il, — absolument inconnu. 26 Dans les autres genres, pour le mo­ment aucun exemple ne prouve que ce schéma, né au VI e siècle mais n'épuisant de loin les possibilités de la composition circulaire, ait eu dans les cent années prochaines une suite. Le schéma réapparaît à la fin du V e siècle, pour la première fois probablement sur les monnaies que les deux grands médailleurs, Evainétos et Cimon, ont exé­cutées à qui mieux mieux. 27 La composition chez eux s'adapte si parfaitement à la forme circulaire de la monnaie qu'elle est — n'importe que l'ancienne tradition ait eu ou non un rôle dans sa création — incontestablement une oeuvre originale conçue pour ce but. 28 La nouvelle composition visible sur les monnaies de Syracuse était l'initiateur de la renaissance du schéma, cette fois presque exclusivement sur des objets ronds, et, en opposition avec le schéma debout qui continuait à vivre simultanément, jamais en ronde bosse, mais toujours en reliefet en peinture. Le schéma, dont les deux traits fondamentaux sont le symplegma frontal et l'attitude d'Héraklès appuyant un genou au sol, s'ejt rapidement répandu de­20 Ma r w i t z, H., ÖJh 4(5 (19(51 — 63) p. 78 («Knieschema»). La figure de Herakles agenouillé se rencontre dans la petite plast ique grecque archaïque également , sur des repré­sentations de la lutte contre le lion qui n'ont pas le caractère de symplegma (L a n g 1 o i /.: Frühgr. Bildhauerschulen, pl. 41, en haut). 21 V a n d en G r i n t e n, E. G. : On the Composition of the Medaillons in the Inte­riors of Greek Black- and Red-Figured Kylixes. Amsterdam, 19(5(5, p. 9. 22 B e a z 1 e y : ABV, pp. 79-80 et Paralipomena, p. 30. 23 V a n d e n (îrinten: op. cit., p. 26 24 Schauenburg, K., Jdl 80 ( 1965) p. 102. 25 Voir les exemples: Brom m e r 1, pp. 99 — 100 et S c h a u e n b u r g: p. cil ., p. 102, note 94. 26 De la liste de B r o m m e r (I, pp. 108— 109) seul le fragment de Tübingen peu! éventuellement entrer en ligne de compte (m 36; W a t z i n g e r: pl. 36, E. 149), n.ais la scène ne peut être identifiée avec sûreté. 27 Les ouvrages les plus importants: Evans, A., Numismatic Chronicle 11 (1891) pp. 321 et suiv.; Bräue r, R., Zeitschr. f. Numismatik 28 (1910) pp. 41, 46- 7 («Typus 7b») et pl. 11,5; Brett, A. Baldwin: Victory Issues of Syracusa after 413 B. C. (Numis­matic Notes and Monographs 75). New York, 1936, pp. 4 — 5; L i e g 1 e, J.: Euainetos (101. Berl. Winckelmannsprogramm) . Berlin, 1941; R i z z o, G. E.: Monete greche délia Sicilia. Roma, 1 946, pp. 253 et suiv. ; D e C i c c i o, G. : Gli aurei siracusani di Cimone e di Eveneto. Roma, 1957 2 ; F r a n k e, B. K. - H i r m e r, M. : Die griechische Münze. München, 1964 p. 53. 28 En général c'est Evainétos qu'on considère comme l'inventeur de la composition, et Cimon comme son disciple rivalisant avec lui (E v ans, L i e g 1 e, F r a n k e, loc. cit. dans la note précédente). R i z z o (loc. cit.) a pensé à un modèle plastique commun; selon J. B a b e 1 o n (Revue Numismatique 12, 1950, p. 7) c'est un relief, selon B. N e u t s c h (Arch. Anz. 195(5, p. 450) il aurait été un relief en terre cuite de la Grande Grèce, les exem­plaires connus cependant ont tous un type différent (voir leur liste: B r o m m e r II, p. 105).

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