Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 40. (Budapest, 1973)

SZILÁGYI, JEAN-GEORGES: Un miroir de brcnze étrusque

UN MIROIR DE BRONZE ÉTRUSQUE En 1957, le Musée Hongrois des Arts Décoratifs a remis au Musée des Beaux­Arts le fragment d'un miroir de bronze étrusque de provenance inconnue (fig. 7 — 9). 1 Sa surface est fortement corrodée, c'est pourquoi les photos rendent à peine quelque chose des représentations incisées; ce n'est qu'un dessin précis qui permet de discerner ce qui en reste. 2 Le côté droit et le bas du disque du miroir manquent, ainsi il n'y a aucune trace qui pourrait nous aider à conclure à la forme du manche. La dépression ronde visible au centre du revers es'; très fréquente sur les miroirs étrusques et s'explique sans doute par la techniquo du polissage. 3 Le bord de la face principale est orné de hachures tel un rang de perles, et sur le revers un haut re­bord protège le dessin contre l'usure. Le décor des deux faces permet de préciser l'axe vertical du miroir. Sur la face principale en haut se trouvaient autrefois deux paires de colombes (?) affrontées dont l'une tenait dans son bec un rameau ; de la paire du côté droit il n'y a que l'un des oiseaux et deux feuilles du rameau qui subsistent. La paire de colombes, le symbole de l'atmosphère aphrodisiaque connexe à la destination du miroir, n'est pas rare sur les miroirs étrusques ; 4 elle a un accent particulier si elle est représentée sur l'avers dans lequel son usager voit son propre visage, n'importe que le dessin se trouve en bas ou en haut, comme sur le miroir de Budapest. Cette dernière solution^ ainsi que le motif du rameau que tient dans son bec l'oiseau n'ont pas d'analogies publiées sur les miroirs étrusques, ce dont la raison peut être que dans la publica­tion classique de Gerhard ce ne sont, à peu d'exceptions près, que les revers riche­ment ornés qui sont reproduits; d'un corpus des miroirs répondant aux demandes modernes il n'y a pour le moment que le projet qui existe. 5 La scène figurée du revers est encadrée d'un motif décoratif qui, comme il était fréquent, déborde sur le rebord relevé. Le motif de l'encadrement est consti­tué de deux rameaux qui, en haut au milieu, sont liés avec un ruban; c'est ce noeud qui marque l'axe vertical de la composition. Le motif du décor du cadre est fré­quent sur les miroirs étrusques; l'une de ses variantes est constituée d'un rameau 1 X° d'inv.: 57.19.A; diam.: 14,2 cm. Sa seule mention : B r o m m e r, F.: Denk­mälerlisten zur griechischen Heldensage I. Herakles. Marburg, 1971 (dans ce qui suit = = Bromraer II), p. 108, ti° 2. - Le dessin publié sur fig. 8 — 9 est l'oeuvre du peintre József Menyhárt. a Cf. Szilágyi, J. Gy. : Acta Antiqua Hung. 10 (1962) p. 250, note 7. Cf. récemment R o n c a 1 1 i, F., Bend. Pontif. Acc. Arch. 44 (1971 - 72), p. 81. note 9. 4 G e r h a r d, E. — Kl ü g m a n n, A. — K ö r t e, ( í. : Etruskische Spiegel, 1 — V, Berlin, 1843- 1897 (dans ce qui suit = ES), pl. 28, 10; pl. 66; pl. 85; pl. 92,2; Y. pl. 78; pl. 121 ; pl. 141,1 ; etc. Cf. I) u c a t i, F., Rom. Mitt. 27 (1912) p. 255 (pour KS pl. 92,2„ qu'il considère comme unique). 5 L a m b r e c h t s, Ii. in: Hommages à M. Renard, III. Bruxelles, 1969, pp. 328 — 32.

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