Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 37. (Budapest, 1971)

KAPOSY, VÉRONIQUE: Sur quelques dessins de Paolo Earinati

26. Paolo Farinati: Le Martyre de Sainte Catherine. Windsor, Castle bourreau

9 atteste que ce sujet avait préoccupé le peintre aussi à d'autres occasions (fig. 26). L'artiste a obtenu l'effet concentré de la composition par l'harmonie des mouvements et par la liaison des gestes et des regards. Cette harmonie et la conqaosition fermée, et en outre la plasticité des figures — tout particulièrement le type de Sainte Catherine

10 — et du dessin nuancé haché avec des lumières blanches témoignent de l'influence vigoureuse de Veronese. 9 N° d'inv. 4977; 350x238 mm. 1' o p h a m, A. E. - W i 1 d e, J.

: The Italian Drawings of the XV and XVI Centuries in the Collection of His Ma jest v the King at Windsor Castle. London, 1949. N° du Cat. 283, p. 219. 10 On observe une certaine ressemblance entre le dessin de Windsor et le tableau de Veronese découvert au château de Prague, intitulé «Sainte Catherine d'Alexandrie et l'ange». La figure de la sainte, le type et l'attitude de la tête, l'échancrure de sa robe sont les mêmes que SUT

1 le dessin de Windsor, et le geste d'étreinte de l'ange est semblable à celui du bourreau de Windsor. Jaromir Neumann date le tableau de Veronese vers 1580. (The Picture of Prague Castle. Praha, 1.9(57. N° du Cat. 41, p. 285-289. Reproduit aux p. 286 — 287.) Farinati a utilisé les motifs de Veronese aussi plus tard, ainsi dans l'esquisse figurant la Madone et Saint Francois, faite en 1588, pour le tableau d'autel de l'église S. Paolo de Vérone et conservée à 1'

Albertina de Vienne (N° d'inv. 1600. S t i x, A. — K r (") b 1 i c b — B u m, P.: Die Zeichnungen der venezianischen Schule. Wien, 1926. N° du ( 'at. 1 67), auquel c'est le tableau d'autel peint, en 1548, par Veronese pour la famille Bevilaoqua Lazise, et se trouvant à l'église de San Fermo Maggiore de Vérone, qui dut servir de modèle. (F i o c c o , G.: op. cit. fig. 10). La figure de Saint Jean-Baptiste assis devant la Vierge t rônant sur une estrade de pierre, est sur le dessin un peu transformée en Saint Nicolas. Le type du visage est le même, mais le geste de la main est contraire, aussi la disposition du donateur est-elle la même. Le verso du dessin de Farinati à l'Albert ina