Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 32-33. (Budapest, 1969)

FENYŐ, IVAN: Le «Hercule endormi» et autres dessins du Parmesan

54. Parmigianino : Détail de paysage. Amsterdam, Musée Fodor vehement tortueux de la forêt du dessin et supprime en même temps le charme le l'atmosphère de la poésie parmesanesque. Hollar a gravé des feuilles d'après les œuvres de nombreux autres artistes également, ainsi par exemple, d'après celles d'Elsheimer, artiste d'une génération plus âgé. Mais dans celles-ci il sut déjà mieux saisir le caractère de l'œuvre originale que dans son eau-forte exécutée d'après le Parmesan. On constate en outre que les feuilles de Hollar gravées d'après Elshei­mer sont presque sans exception vues dans le même sens que le modèle. Donc dans la plupart des cas, Hollar a copié les modèles sans doute avec l'aide d'un miroir pour éviter de rendre la composition originale dans le sens inverse. C'est ce procédé qu'on observe aussi dans le dessin d'Hercule endormi. L'Hercule du Parmesan dénote le style relativement tôt de l'artiste. Popham classe son modèle, le Cupidon endormi du British Museum, parmi les dessins faits à Rome (1524? —1527), et aussi le dessin de Budapest peut être daté selon toute vraisemblance de 1527, la dernière année que l'artiste a passée à Rome. Ce dessin porte encore le charme lyrique des œuvres de jeunesse, sa fougue cependant n'atteint pas le degré de chaleur qui caractérise les œuvres exécutées immédiatement après son arrivée à Bologne. Peut-être n'est-il pas trop bizarre de comparer l'enfant endormi étendu sur le sol au Saint Jérôme dormant du tableau de la National Gal­lery, intitulé «La vision de Saint Jérôme» (peint entre 1526 et mai 1527). Il n'est

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