Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 32-33. (Budapest, 1969)

SZILÁGYI, JEAN GEORGES: Un probleme iconographique

Beaux­Arts de Budapest. 4 Les questions que posaient son appréciation au point de vue de l'histoire de l'art et la désignation de sa place dans l'évolution de la sculpture grecque ont bientôt fini par se calmer. L'opinion qui s'est formée lors de sa décou­verte et selon laquelle elle faisait partie du groupe des Niobides de Florence, fut déjà réfutée par Hekler avec une argumentation convaincante et après sa publication, per­sonne ne mit plus en doute qu'elle était la copie romaine d'une oeuvre grecque de gran­de qualité. Sous l'influence des arguments apportés, 5 Hekler, plus tard, a lui-même modifié sa datation un peu précoce. 6 Les savants qui, depuis la parution du catalo­gue de Hekler, se sont occupés de la statue 7 étaient pour la plupart d'accord sur la datation du III e siècle de son original. 8 Tout autre était la situation pour son interprétation. La statue, nous l'avons dit, était lors de sa découverte considérée en général comme une Niobide: ce fut l'opinion d'Arndt, de Poulsen et de S. Reinach. En publiant la statue pour la premiè­re fois, tout ce que Hekler dit c'est que son interprétation comme Niobide n'est pas impossible, mais pour le motiver, il n'indique que la notoriété du thème. Dans son catalogue, la dénomination de Niobide est dans le titre accompagnée d'un point d'interrogation, mais dans le texte il la dit une «an sich naheliegende Deutung,» et pour le prouver il se réfère au fragment de terre sigillée bien connu de Heidelberg. 9 Cette interprétation, cependant, n'éveilla pas de grands échos. Sieveking et Buschor ont, déjà en 1912, 10 dénommé la statue avec précaution, et, depuis, à part Studnicz­ka, 10a tous les savants qui s'occupaient d'elle, ont évité de lui donner un nom. 11 En effet, d'après les représentations du sujet actuellement connues, l'interpré­tation de Niobide se heurte à de grandes difficultés. Tout d'abord, il faut éliminer l'opinion — qui, à notre connaissance fut prononcée seulement par Wollanka, peut­être par un malentendu — selon laquelle la statue représentait Niobé. 12 Sur les re­présentations Niobé ne fuit pas, mais là où elle est présente dans la scène du massacre de ses enfants, elle serre un ou deux contre soi avec un geste terrifié pour les pro­téger; sa tête est parfois tournée vers les dieux qui tuent ses enfants, et l'attitude de «hâte», pareille à celle de la statue de Budapest — comme le témoigne le geste de 4 Brunn—Bruck mann: op. cit., texte relatif à la pl. G40. •'J. Sie veking-E. Buschor, Münch. Jahrb. 7 (1912) p. 136, note 79. 6 Sammlung antiker Skulpturen, p. 63: «um 300». 7 Dans l'ordre chronologique: F. Studniczka: Artemis und Iphigenia (Abh. Sachs. Akad. d. Wiss., Philos.-hist. Kl. 37,5), Leipzig, 1926, p. 104; A. W. L a w r e n c e: Later Greek Sculpture. London, 1927, p. 98; G. M. A. Richter: The Sculptures and Sculptors of the Greeks. New Haven-London, 1930 (troisième éd. 1950;, p. 64 et fig. 93; R. Horn: Stehende weibliche Gewandstatuen. Rom. Mitt. 1. Ergänzungsheft. München, 1931, p. 13, note 6; Chr. Blink enberg: Knidia. Copenhague, 1933, pp. 225-227; G. Lippold: Gr. Plastik (Hdb. d. Arch., V. Lfg.). München, 1950, p. 333 et note 8. 8 Lawrence et Richter n'ont sans doute pas encore connu le catalogue de Hekler et c'est en se fondant sur la publication de Brunn-Bruckmann qu'ils ont maintenu la datation du IV e siècle. Horn et à sa suite Blinkenberg: III e siècle; Lippold: entre 280 et 230. 9 R. Pagensteeher: Niobiden. Sitzungsber. d. Heidelberger Akad. d. Wiss. Philos-hist. Kl., Jg. 1910, Abh. 6, Heidelberg, 1910, pl. II b. 10 Loc. cit. («Budapester Statue»). 10a Op. cit., p. 104 et note 4. 11 Lawrence: female torso ; Richter: running female figure ; Horn: weib­liche Statue; Lippold: «Niobide» (entre guillemets). 12 Wollanka, J. : Az antik szoborgyűjtemény magyarázó katalógusa (Cata­logue descriptif de la collection des sculptures antiques). Budapest, 1912, p. 158.

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