Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 30. (Budapest,1967)

KISS, ÁKOS: Deux chapiteaux romains de l'époque impériale

4. Chapiteau romain. Budapest, Musée des Beaux-Arts Nous estimons inutile de continuer à énumérer les autres exemples de l'Asie Mineure: ceux que nous venons de citer permettent de situer aussi le chapiteau de Budapest à cette période de l'époque impériale, donc à la seconde moitié du II e siècle, et de consta­ter qu'il provient du monde très vaste des chapiteaux corinthiens hellénistiques qui, en Orient, étaient dominantes pendant toute l'époque impériale romaine. Les formes du chapiteau de Budapest méritent d'être étudiées déjà du fait que c'est ce chapiteau qui était le type principal du style corinthien dans tout le bassin oriental de la Méditerranée. La limite occidentale de sa diffusion était, jusqu'à la fin du III e siècle de n.è., grosso modo la ligne de la Dalmatie et de l'Adriatique, 7 et on rencontre aussi dans toute la péninsule balkanique presque sans exceptions cette sorte de feuilles épineuses, telles des cristallines. Par contre, sur la ligne de la Dalmatie on voit déjà apparaître aussi les formes feuillues de l'Italie. 8 En Italie, dans la stylisation des feuilles souples et ar­rondies du classicisme augustéen, les modèles orientaux ont donné naissance à des for­mes spécifiques et divergeantes qui, devinrent normatives, grosso modo jusqu'à l'époque de la tétrarchie, aussi pour l'Occident. Les solutions de la partie supérieure de notre chapiteau, les roses de l'abaque et les minces volutes montant sous les angles sans se terminer en spirales, sont également des particularités décidément orientalo-hellénistiques, mais qui se sont répandues de bonne heure aussi en Occident. Les feuilles épineuses, raides et abstraites de l'Orient hellénistique ont gagné une im­portance particulière dès le IV e siècle. A savoir, dès la basse époque impériale, cette forme 'Kahler, H. : op. cit. 8 Nous pensons qu'il est inutile de prendre au hasard certaines pièces de la masse immense de ces sortes de monuments ; les monuments de la Thrace, de la Macédoine et de PIllyrique nous en livrent abondamment des exemples. De la Thrace, C o n c s e v, D. : Godisnyik na Muzeite v. Plovdivszky Okryg. 2 (1954—1955) p. 164, pl. 7, fig. 44—45.

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