Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 28. (Budapest,1966)
KOMORÓCZY, GÉZA: Les cylindres-sceaux de l'Asie Antérieure du Musée des Beaux-Arts, II.
LES CYLINDRES-SCEAUX DE L'ASIE ANTÉRIEURE DU MUSÉE DES BEAUX-ARTS IL CYLINDRES SUMÉRIENS, AKKADIENS ET MITANNIENS Dans le n c 19 nous avons publié quelques pièces de la collection de cylindres du Musée des Beaux-Arts de Budapest. 1 C'est leur classement commencé dans le numéro cité que nous désirons continuer dans la présente étude. Dans cet article nous avons donné un bref résumé des données relatives à l'histoire de la collection. 1. Cylindre. Composition à cinq figures animales (fig. I). 2 Le champ est occupé par cinq figures animales et de motifs destinés à combler l'espace. Dans le centre de la composition asymétrique se tiennent deux lions à moitié redressés, dont les troncs s'entrecroisent en forme de X. Leurs pattes de derrière et leurs torses sont vus de profil, l'animal de gauche avance du pied gauche de derrière, et celui de droite avec le pied droit de derrière, symétriquement. Les deux lions tendent leurs pattes antérieures en avant. Leurs cous et leurs têtes sont vus d'en haut. Dans chacun des espaces vides entre les deux têtes et les pattes se trouve un point. A gauche des lions entrecroisés on voit un capridé se tournant en arrière, et derrière lui quatre points rangés dans une ligne verticale. Le capridé avance avec le patte droite de derrière. A la droite de la figure centrale se tient également un capridé, symétriquement à celui du côté opposé, et derrière lui — dans la partie inférieure du champ — on voit deux points. Ce capridé est attaqué par un lion (?) qui l'agraffe avec ses pattes antérieures. La queue du lion a une forme de S et sa gueule est ouverte toute grande. A droite de sa tête on voit une ligne en forme de croissant (lune). Le titre habituel de la scène est: «combat d'animaux». La pièce est assez standardisée et s'intègre bien dans le groupe stylistique des cylindres qui montre le raidissement intérimaire de la glyptique sumérienne de haute époque, devenue temporairement conventionnelle. 3 L'histoire du style des cylindres mésopotamiens est en partie aussi l'alternance fréquente des compositions centrales et 1 K o m o r ó c z y, G. : Cinq cylindres-sceaux de la Mésopotamie archaïque. Bulletin, n°19, 1961, pp. 3—18. — C'est sur ces pages que nous désirons rectifier deux fautes d'impression glissées dans le texte de cet article: p. 8, 6 e ligne, la lecture correcte: XXV e : ibid. dans la deuxième référence de la note 16 (et p. 12, dans la note 39) la lecture correcte est: Moortgat-Correns, U. 2 N° d'inv. 51.2390. Hauteur: 20 mm, diam. : 13 mm. La matière est une serpentine grise. Usée: son état de conservation est moyenne. V. Oroszlán, Z. — D o b r o v i t s, A. : Az egyiptomi gyűjtemény. Vezető (La collection égyptienne. Guide). Budapest, 1939. p. 115, n° 23. — Lieu de découverte inconnu. a Nous citerons à titre d'analogie (sans prétendre à une plénitude): Frankfort, H.: Cylinder Seals. A Documentary Essay on the Art and Religion of the Ancient Near East. London, 1939. (cité dans la suite: CS), pl. XI, XIn, Xlla, c, etc. — A m i e t, P. : La glyptique mésopotamienne archaïque. Paris, 1961. p. 55, pl. 64-73, 75—81, passim. — R a v n, O. E. : A Catalogue of Oriental Cylinder Seals and Impressions in the Danish National Museum. Copenhague, 1960. N° 12. — Frankfort, H. : Stratified Cylinder Seals from the Diyala Region. (The University of Chicago. Oriental Institute Publications, Vol. LXXII). Chicago, 1955 (cité dans la suite SCS), n°s 258, 470.