Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 27. (Budapest,1965)
GARAS, CLAIRE: Giorgione et giorgionisme au XVIIe siecle, II.
32. D'après Pordenone: Le Christ et la femme adultère. Gravure présentation comme due à Pordenone: « Una donna dal mezzo in su . . . fatta per significare la Prudenza. ha la mano dritta sopra un specchio e la stanca sopra il fianco con il balzo in testa ». Selon une note de Mantoue, on fit, en 1002, une copie d'après un tableau de la Prudence à demi-figure, de Giorgione. 19 Pour résoudre le problème ce n'est, ici. comme aussi dans le cas du tableau précédent de la Salome, pas la relation entre les modèles originaux, éventuellement perdus, et les versions subsistantes qui importe. L'essentiel de la question est de savoir si le prototype était en effet la création de Giorgione, et si les premières versions du portrait à demi-figure de la personnification allégorique remontent au maître aîné, Giorgione, ou au maître plus jeune, Titien, ou peut-être seulement à leurs disciples. Au XVII e siècle — il ressort des sources et des nombreuses mentions — ce type de représentation a été, en général, mis en rapport avec Giorgione, donc selon la tradition c'est lui qu'il faut considérer comme le créateur du prototype de la représentation à demi-figure de la Sybille ou de la Prudence. Un autre portrait à demi-figure attribué à Giorgione et ayant fait partie de la collection Giustiniani, la représentation de Lucrèce se donnant la mort, ne nous est malheureusement pas parvenu, même par sa reproduction en gravure: le tableau 1 ,J C a m p o r i, G. : op. cit. p. 108 ; L u z i o, L. : La galleria dei Gonzaga venduta allTnghilterra. Milano, 1913. p. 281, « un altro quadro da una mezza figura che sono la prudenza de mano de Zorzone da Castelfranco ». Un exemplaire de la version au miroir est mentionné par Crowe et C a v a 1 c a s e 11 e (op. cit. IL p. 150) dans l'église S. Francesco di Paolo de Pavie.