Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 27. (Budapest,1965)

GEREVICH, LADISLAS: Le maître des reliefs en marbre du roi Mathias et de sa femme Béatrice

On rencontre à Mantoue le Pérugin, Mantegna r Bellini, Costa, Raphael et Michelange, pour ne citer que les plus grands. L'attribution à Gian Cristoforo Romano semble sûre grâce à la médaille de Béatrice, connue seulement par sa copie en bronze (fig. 19). 2 u L'attribution de la médaille repose sur sa parenté proche avec la médaille d'Isabelle d'Ara­gon, parenté qui fut démontrée par J. Ham pel. 3 * Dans cette question la supposition de G.F. Hill est absolument dépourvue de fondement. Selon lui : « If the medal was made at Naples, it can hardly have been by G.G. Romano, for Jacopo d'Atri would almost certainly have mentioned it in his letter of the 24 Oct. 1507, after which the artist left Naples ». 31 L'erreur est due au fait que la médaille de Béatrice présente une femme à l'âge de tout au plus trente ans et non de cinquante, aussi le voile de veuves est-il problé­matique, car il est au bas ouvert, ainsi on pour­rait considérer au même titre comme un voile de veuves aussi celui que Béatrice porte sur le relief de Budapest. C'est aux rapports entre les représentations de la médaille de Mathias et celle d'Isabelle d'Aragon que fait allusion Lajos Huszár. Sur le revers d'une fonte plus récente que la médaille de Mathias, attribuée à Bertoldo di Giovanni, on voit la même représentation que sur celui d'Isabelle d'Aragon. A. Berzeviczy reconnaît la ressemblance entre le reliefet la mé­daille de Béatrice en disant «... c'est la médaille connue de Béatrice qui ressemble le plus au portrait ... ». La médaille et le relief sont iden­tiques tant dans leur style que leur dessin. Les contours du visage projetés l'un sur l'autre se recouvrent. Selon les mêmes dimensions c'est le même maître qui a exécuté tous les deux. Cette identité des contours et des détails est une preuve concrète de la justesse de notre supposition (fig. 20). Par contre, nous ne voyons aucun rapport entre la médaille dite « Animus regis » et le buste en relief de Mathias. On ne distingue sur la médaille aucune marque qui serait caractéristique seulement du portrait en relief de Mathias. C'est donc à juste titre qu'on suppose qu'on avait exécuté, probablement encore à Ferrare, mais peut­être aussi à Milan, d'après des tableaux et médailles envoyés de Hongrie, plusieurs 29 Huszár, L.: Una medaglia délia Regina Beatrice. Corvina XXV—XXVIII 1933-34, pp. 35 — 44. — Cartwright, J.: op. cit. pp. 224 — 227. 30 H a m p e 1, J. : Beatrix királynő emlékérme (La médaille commemorative de la reine Béatrice). Archaeologiai Értesítő, Nouv. Série, VI, 1886. pp. 224 — 228. — Val­ton, P. : Gian Cristoforo Romano médailleur. Revue Xum. Paris, 1885. pp. 316—324. 31 H i 11, G. F.: A Corpus of Italian Medals of the Renaissance before Cellini. London. 1930. p. 60, n°. 238. 27. G. A. Amadeo: Détail de la porte du « chiostro piccolo >>. Pavia, Certosa

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