Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 26. (Budapest,1965)
DÁVID, ANTOINE: Une brique sigilléc de Nabu-kudurri-uçur
1. Brique sigillée Budapest, Musée des Beaux-Arts Cette inscription de la brique de Nabû-kudurrl-uçur évoque, ne fut-ce que par la forme de ses signes d'écriture, le temps de la I ere Dynastie babylonienne. Tout ce qui subsiste de ce souverain, toutes les inscriptions et tous les monuments nous parlent de la grandiose renaissance politique et culturelle de Babylone. Nous devrions enregistrer ce fait sans aucun commentaire, seulement il y a quelque chose qu'on ne doit pas passer sous silence. C'est que la dynastie à laquelle cet essor est dû n'est pas d'origine babylonienne, pas même sémitique orientale, mais chaldéenne, c'est à dire d'origine sémitique occidentale. Ce phénomène nous fait remarquer que déjà la I ere dynastie babylonienne était d'origine amorite, donc d'origine sémitique occidentale, et que les membres de la III e Dynastie d'Ur, portant déjà, en partie, des noms sémitiques, préconisèrent la renaissance politique et culturelle des Sumériens qui étaient alors sur le point d'abandonner la scène de l'histoire. Nous sommes ici évidemment en présence d'un phénomène avec lequel on doit compter en tant qu'un agent de l'histoire, non seulement dans les cas mentionnés, mais dans toute l'évolution de l'humanité. Aujourd'hui nous appelons ce phénomène «assimilation», dont l'essence est qu'un certain élément ethnique est capable d'adopter le système politique et culturel d'un autre peuple et ceci dans une telle mesure qu'il est prêt à les défendre à tout prix. Il ne nous appartient pas d'analyser les différents modes possibles de l'assimilation, nous devons toutefois attirer l'attention sur quelques phénomènes intéressants.