Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 25. (Budapest,1964)

SZILÁGYI, JEAN GEORGES: Musique de Sirene

dos lécythes funéraires antiques, nous ne pourrions dire rien d'autre que ce geste est sans doute appelé à exprimer la connexion des deux personnages, de celui qui qualifie et de celui qui est qualifié; 30 nous ne pourrions guère dépasser l'ironie sagement résignée avec laquelle Sir John Beazley a marqué les possibilités de l'in­terprétation des représentations des lécythes funéraires: 37 «le sujet est compréhen­sible tant qu'on n'essaye à l'expliquer». 38 JEAN GEORGES SZILÁGYI 36 Sur la fusion des sphères et des éléments représentés sur les lécythes funéraires v. Beazley, J. D. : Attic White Lekvthoi. pp. 9-10. 37 Beazley, J. T). : ibid. p. 11. 38 [Note supplémentaire. La publication qui vient de paraître sur le lécythe de Laon, mentionnée dans la note 26 (CVA Laon 1, pl. 18, 5 — 7) présente un tableau fort res­semblant à celui du vase de Budapest. : la Sirène debout sur le rocher, tenant dans sa main une lyre, et le jeune homme devant elle s'appuyant sur son bâton, assis sur un ok­ladias. Les deux tableaux, bien qu'ils ne soient aucunement sortis de la même main, n'ont guère pu être exécutés indépendemment l'un de l'autre : le lécythe de Laon est peut­être dû à la main du peintre de Beldam, et le maître du vase de Budapest, moins habile, a dû voir dans l'atelier la composition qui, à présent, est connue déjà par deux vases de l'atelier de Beldam, alors que dans la production d'autres ateliers il n'en existe aucun exemple. Le tableau de Laon est de toute façon plus étoffé: les deux figures visibles sur le vase de Budapest sont enrichies sur le côté gauche de la figure debout d'un jeune homme, et sur le bord de droite d'une colonne (l'oiseau apparaît ici sur le côté gauche du rocher devant le jeune homme debout). Bien entendu, ceci ne signifie pas que le peintre du vase de Budapest ait « résumé » le tableau du lécythe de Laon. Une autre question est de savoir si le jeune homme debout sur le côté gauche du vase de Laon fait partie de la scène de la même manière que la figure assise, ou bien s'il est l'un de ceux qu'on a l'habitude d'appeler conventionnel lement «contemplateur» ou «visiteur de tombe», et si la colonne de droite indique un monument funéraire, ou comme d'autres le prétendent, l'ambiance du foyer familial. — Malheureusement l'étude de J. Thimme (Die Stele der Hegeso als Zeuge des attischen Grabkults. Antike Kunst 7, 1964, pp. 16 — 29) dont les raisonnements souvent problématiques touchent à plusieurs points les principes fondamentaux de l'inter­prétation de ci-dessus, a paru trop tard pour pouvoir prendre position dans les ques­tions qui y sont soulevées. Cf. récemment Picard, Ch. : Manuel d'arch. grecque. La sculpture IV. 2. Paris, 1963. pp. 1383 et suiv.]

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