Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 24. (Budapest,1964)
ENTZ, GÉZA: Un chantier du XIe siecle a Zala vár
fourrier Holst décrit, en 1665, à l'intention de Montecuccoli brièvement mais avec justesse, la forteresse de marais 12 qui tomba victime du décret émis en 1702 par le roi Leopold I, ordonnant la destruction des forteresses de Hongrie. En 1715 les Bénédictins de Göttweig obtinrent de Charles III l'abbaye de Zalavár en grande partie détruite (magna in parte desolata), pour qu'elle renaisse de ses ruines (eruderibus suis exurgere). 13 Or, les habitants de Göttweig reconstruirent l'abbaye non à sa place originale, mais près de celle-ci, à Zalaapáti. Cette église et le cloître furent consommés par l'incendie en 1774. L'abbé Janke fit rassembler parmi les ruines de Zala vár 200 toises de pierre pour le gros oeuvre de la nouvelle église. La reconstruction eut lieu entre 1777 et 1784. 14 Le Comitat fit également enlever les pierres de Zalavár pour en construire des routes et des ponts. Les bâtisseurs du village actuel, construit au XVIII e siècle agissaient de la même manière, ils acquirent les pierres pour leur église et leurs maisons dans le territoire de ruines. 15 Les données énumérées montrent clairement la mesure de la destruction des restes de Zalavár. Le premier dont les ruines attirèrent l'attention fut Jean Kollár, pasteur luthérien, qui prit en 1841 les mesures des restes. 1 6 En 1854 Menapace, directeur des constructions de Bude, fit examiner les ruines de Zalavár. C'est parmi les murs délabrés que furent trouvées les sculptures publiées pour la première fois par Récsey. 17 Floris Römer explora les lieux en 1861, 1862,1874, 1880 et 1881, Récsey en 1887 et en 1891. 18 Récsey, dans son étude, publie les résultats de Römer également. A la suite de Récsey, Gyulai fait connaître les mêmes pierres dont il ne subsiste aujourd'hui que le fragment orné d'entrelacs et celui portant des roses disposées dans un filet hexagonale. Les autres fragments se sont depuis perdus, ou bien ils étaient disparus déjà au temps de Récsey. Actuellement le plupart des pièces, et le fragment le plus important de Zalavár, sont conservés au Musée de Keszthely. Trois sculptures sont passées 12 Ibid. p. 651. «Weiters bin ich auf Salavar kommen; dieses ist ein altes Schloss, darin rii Türken nit zukommen; hersteht in einer vierseitigen Mauer, liegt mitten in Morast . . .» 13 Ibid. pp. 218-219 et 659 — 660. 14 Ibid. pp. 275 — 280. 15 Ibid. pp. 218 — 219 et 439; Récsey, V.: op. cit., p. 58. 16 R é c s e y, V. : op. cit. p. 60. Le métrage fait par Kollár a été publié récemment par Mme Agnès Cs. Sós, dans son article en langue polonaise, cité. p. 213. 17 R é c s e y, V. : op. cit. p. 59. 18 Ibid. Cf. encore le relevé de plan et la description de l'état reconstitué, faits par Gyulai, dans le volume intitulé «Histoire de l'abbaye de Zalavar», pp. 439 — 443. 13. Le bout de gauche de la dalle de seuil. Keszthely, Musée