Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 23. (Budapest 1963)

DÁVID, ANTOINE: Encore une tablette de Ur III

1—2. Tablette à inscription cunéiforme. Budapest, Musée des Beaux-Arts Ékiratos tábla. Budapest, Szépművészeti Múzeum tracer parfois la vie des habitants au cours de plusieurs générations ou même re­construire la carte cadastrale des villes de jadis. Ce qui veut dire que nous sommes mieux informés sur la Mésopotamie méridionale d'il y a 5000 ans, que sur le Moyen Age en Europe. L'insuffisance des matières documentaires qui nous sont accessibles pour le mo­ment ne permet pas de nous engager dans des conjectures trop aventureuses. La rédaction du texte et l'absence du sceau laissent supposer que nous sommes en présence non d'un document destiné à l'usage juridique, mais d'une inscription faite «pro domo». La tablette dont nous ne savons même pas établir la destination avec une cer­titude absolue, n'est pas, en soi, d'une importance singulière. Ce qui lui prête un certain intérêt, c'est le fait qu'elle provient d'une époque où des changements d'une grande portée se sont produits dans la vie des Sumériens. Par suite de ces change­ments, la Cité-Etat dirigée par un prince-prêtre — e n s i — disparaît pour céder sa place à l'empire gouverné par un roi — lugal. 3 Les spécialistes ont de différentes explications pour la séparation du pouvoir sacerdotal et du pouvoir temporel. A notre avis, la séparation a dû se produire et s'était produite de la manière suivante. Il y avait deux possibilités : 1. Une fois qu'un ensi eut réussit à occuper une Cité-Etat voisine, il put s'acquérir un pouvoir temporel, mais non pas un pouvoir ecclésiastique. Pour ceci, il aurait dû changer les liaisons entre les princes-prêtres vaincus et leurs dieux, et ceci n'était pas dans son pouvoir. 3 Mot à mot : «grand» (gai) «homme» (lu.,).

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