Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 21. (Budapest 1962)

PIGLER, ANDRÉ: Notices sur quelques portraits néerlandais

42. Gonzales Coques : Portrait de famille. Budapest, Musée des Beaux-Arts Arrivés finalement à notre sujet proprement dit, il convient de constater que les primitifs néerlandais se sont tenus uniformément à la règle non-écrite, soit cons­ciemment, soit obéissant à la coutume. Il est caractéristique que dans la quantité considérable des reproductions illustrant les quatorze volumes de l'ouvrage syn­thétique de Max J. Friedländer, 4 on ne trouve pas un seul tableau qui contredise aux constatations de ci-dessus. Jean van Eyck, sur le portrait Arnolfini, le double portrait le plus grandiose de tous les temps, en se basant sur le droit coutumier con­sacré par l'église et par la tradition, a mis le mari à la place principale et la femme à gauche de son mari, et cela avec une telle spontanéité que M. E. Panofsky, qui a analysé minutieusement le contenu symbolique du tableau et sa signification céré­monieuse n'a pas jugé nécessaire de mentionner cette circonstance pourtant d'une importance fondamentale. 5 Les portraitistes du XVII e siècle, ou ses grands artistes qui peignirent aussi des effigies, ne se sont jamais, ou seulement dans des cas tout à fait exceptionnels, écartés de ce droit coutumier enraciné, relatif aux doubles portraits. Nous pourrions citer les exemples de Rubens, Frans Hals, Paulus Moreelse, Thomas de Keyser, Rembrandt, Bartholomaeus van der Heist, Gérard Terborch, Nicolacs Maes et de nom­4 Die altniederländische Malerei. 5 Jan van Eyck's Arnolfini Portrait. «The Burlington Magazine» LXIV, 1934. pp. 117 — 127 et Early Netherlandish Painting, I. Cambridge, Mass. 1953. pp. 201 — 203.

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