Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 21. (Budapest 1962)

PIGLER, ANDRÉ: Notices sur quelques portraits néerlandais

40. Cornelis de Vos : Portrait de famille. Budapest, Musée des Beaux-Arts portraits de Federigo da Montefeltro et de sa femme Battista Sforza (Offices), peints vers 1465 par Piero délia Francesca, sont des exemples éclatants de l'inobser­vation dédaigneuse de la tradition. Dans le cas des bas-reliefs de marbre de Budapest, portant les effigies de Mathias Corvin et de Beatrice d'Aragon, nous sommes presque tentés à considérer la place secondaire attribuée au roi — en même temps que quel­ques particularités inhabituelles du style —, en tant qu'un argument apporté contre leur datation du XV e siècle, si d'autre part l'historique bien documenté des bas­reliefs ne plaidaient en faveur de cette date précoce. Le fait que dans les rapports en question cette pratique dans l'art Renaissance italien était relativement libre, se trouve attesté par l'art de Lorenzo Lotto. En représentant, en 1523, les épousailles de Messer Marsilio sous une forme cérémonieuse et allégorique — ne manquant pas d'un certain à-côté humoristique — c'est au jeune mari qu'il a attribué la place principale (Madrid, Prado), tandis qu'en peignant, en 1547, le portrait de Ser Giovanni délia Volta au sein de sa famille, il n'estima pas obligatoire de se tenir au droit cou­tumier (Londres, Nat. Gall.). La pratique dans l'art allemand était, par rapport aux Italiens, bien plus uni­forme. Parmi les doubles portraits et les pendants de portraits gothiques tardifs et ceux de l'époque de Dürer, les cas où le mari se tient sur le côté gauche héraldique.

Next

/
Oldalképek
Tartalom