Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 21. (Budapest 1962)
PUPPI, LIONELLO: Angelo Zotto et quelques fresques padouanes du XVe siecle
25. Détail de la fig. 24. A 24. kép részlete des auteurs du cycle, des oeuvres conservées ici et là à Padoue, est très importante : ainsi, l'érudit attribua à l'un d'entre eux l'«edicola» avec le «Padreterno» et «Cristo in pietà» de la Chiesa dei Servi (fig. 22) et le «Rimpianto di Cristo» du Dôme — classés désormais définitivement dans le répertoire de Jacopo da Montagnana ; 29 tandis que, reconnaissant l'impossibilité-de spécifier chaque intervention en particulier, il souhaitait d'identifier un jour les autres maîtres en Pietro Calzetta, Matteo del Pozzo, Angelo Zotto. Et il est significatif que ce soient justement ces peintres que nous avions trouvés (toutefois il faut en exclure, sans plus, Del Pozzo, déjà mort en 1472) avec Jacopo da Montagnana, engagés pour décorer la Chapelle Gattamelata à S. Antonio, quelques années avant 1481. 30 Notre proposition de donner à Angelo les fragments avec 1'« Archer accroupi» et le «Soldat» implique l'attribution à cet artiste des compartiments avec l'« Ultimo martirio di S. Sebastiano » et le « Primo 29 B e r e n s o n, B. : Pitture italiane del Rinaseimento. La scuola veneta. I. London —Firenze, 1958. p. 123. A. Moschetti, dans un essai où il accepte l'opinion de A. Venturi, qui donne 1'« Archer accroupi » à Mantegna lui-même, attribue à Marco Zoppo la «Pietà »de la Chiesa dei Servi (op. cit. pp. 72 — 74 et 78). C'est encore à Marco Zoppo que A. Moschetti attribue la merveilleuse « Pietà » du Musée des Beaux-Arts de Budapest, le chef d'oeuvre de Jacopo. Il faut ajouter que A. Venturi rapprochait les fresques de la Chiesa dei Servi et du Dôme et la célèbre « prédelle » portant la « Mort et la Résurrection de Drusiana» (autrefois faisant partie du retable de St. Jean Êvangéliste de l'église délia Carità à Venise, après dans la Coll. Kaufmann de Berlin, actuellement dans la Coll. du Prince Ruprecht de Bavière dans le Château Lentstatten), selon M. Michiel et G. Gronau oeuvre de Lauro Padovano (Lauro Padovano, ein Gehilfe des Giovanni Bellini — dans Collectanea variae doctrinae Leoni S. Olschki bibliophilae florentino. München, 1921. pp. 101 —112); et de Giambellino lui-même, avec raison, selon R. Pallucchini (Giovanni Bellini. Milano, 1959. p. 135) : naturellement, il faut retenir que cette oeuvre a été créée dans un moment de profonde « sympathie » padouane du maître vénitien. Je voudrais, enfin, rappeler qu'à ce dernier problème ainsi qu'à celui des peintres padouans qui font l'objet de cet article, est liée la question du Maître des «Scènes d'un Martyre», dont je me suis occupé à un autre endroit (P u p p i, L. : Sulla távola n° 436 del Museo di Padova — dans Padova. 1960. pp. 21 — 29.) 30 D'ailleurs, nous enregistrons dans le Palazzo Vescovile de Padoue, outre la probable présence de Angelo, aussi celles de Jacopo da Montagnana et de Pietro Calzetta (Z a n o c c o, R. : Il Palazzo vescovile... passim).