Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 20. (Budapest 1962)
KÁKOSY, LADISLAS: Une version abrégée du chapitre 108 du Livre des Morts
D'après les mots inscrits sous la représentation de droite, il paraît certain que le texte que nous étudierons ici a été précédé du chapitre 107. Les quelques signes visibles dans la deuxième ligne peuvent être lis de la manière suivante : • Sur le côté gauche suivent probablement les fragments du chapitre 109. C'est ce qu'indique en premier lieu le signe <fy> (3e ligne). Les lignes audessus de celle-ci contiennent les mots suivants 1. I 2. /fjP^â^/)^ . Les signes sont en général tracés avec beaucoup de soin, et contrairement aux formes bâclées et boueuses des signes que portent les toiles de momies, le scribe ici s'est efforcé de les articuler distinctement. Les signes présentent les formes caractéristiques de l'écriture hiératique tardive. Les formes des signes hiératiques, en ces temps-là déjà écartés de la vie de tous les jours, se sont fortements raidies, par conséquent la datation précise des textes se heurte à des difficultés. 5 Notre texte a été rédigé pour la momie de Wd3 Hr, fils de H3j Rsp. La lecture du nom de la mère est dans une certaine mesure problématique, et en dehors de la lecture H3j Rsp, éventuellement un nom du type T3 (n. t.) Rsp écrit sous la forme de ^Ij^pJ^^I 8 pourrait également entrer en ligne de compte. A cette supposition s'oppose le fait que le signe se trouvant sur une autre bandelette de momie 4 Non cf. Möller, G. : Hieratische Paläographie. Leipzig, 1936. III. p. 6 (80). 5 Seul d'après la paléographie le texte pourrait être le mieux daté de l'époque ptolémaïque ou de la fin de la domination perse, bien que cette dernière date semble peu probable. V. par exemple le signe ^ —Ű. [(Möller, G.: op. cit. III. p. 9 (101).] Bien que la manière d'écrire le signe sms indique déjà le début de l'époque Romaine {Möller, G. : op. cit. III. p. 42 (443)], nous ne considérons une datation si tardive pas comme probable même en tenant compte du fait que le Livre des Morts était en ces temps-là encore en usage. (L e x a, Fr. : Das demotische Totenbuch. Leipzig, 1910.) Dans notre texte la majorité des signes indique une période plus ancienne. Bien entendu, ce problème ne pourra être définitivement résolu qu'avec l'aide d'autres données relatives à la personne en question. — Les chercheurs ont jusqu'à présent apporté peu de soin à l'examen paléographique des textes hiératiques des bandelettes de momies. La plupart en sont inédites. Plusieurs pièces du musée d'Upsala sont publiées comme datant •de l'époque ptolémaïque ou persane. (A k m a r, E. A. : Les bandelettes de momie du Musée Victoria à Upsala ... I —IV. 1932.) 6 Ranke, H. : Die ägyptischen Personennamen. II. Hamburg, 1952. p. 326., Müller, W. M. : Semitisch—Ägyptisches. OLZ 11 (1908) p. 401. Il a vu sans aucune •doute une partie de la bandelette d'W<13 IJr.
