Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 19. (Budapest 1961)
KOMORÓCZY, GÉZA: Cinq cylindres-sceaux de la Mésopotamie archaique
10 — 11. «Samas». Cylindre-sceau. Budapest, Musée des Beaux-Arts «Samas». Pecséthenger. Budapest, Szépművészeti Múzeum de la journée et les événements de cette division qui se rattachent à un personnage divin, forment un ensemble dans l'astronomie et la hymnographie. Il semble que la représentation de l'unité du cycle journalier dans les scènes variées qui s'observe aux cylindres-sceaux et aux oeuvres de beaux-arts corresponde à cette notion de temps. Ceci se traduit dans la scène de lever du soleil où Samas apparaît dans son armure, prêt au combat. La composition de la scène est d'un intérêt particulier, nous y trouvons un exemple étrange des principes de la perspectivité. Partout la porte est dessinée plus grande que les montagnes, plus tard il ne restera de la montagne même qu'une image rudimentaire. Cette représentation semble correspondre à l'optique particulière selon laquelle, pour pouvoir ouvrir les portes de l'Orient, donc pour être visible, le soleil doit d'abord parcourir le chemin des montagnes. Et comme la montagne, conformément à cette optique, est plus loin que les portes de l'Orient, dans la représentation elle est rendue plus petite que les portes. L'apparition de la perspective et du raccourci de la représentation des portes, insolite du reste dans l'art archaïque des scènes du lever du soleil, se prête évidemment à un rapprochement à la scène légendaire de l'épopée d'Etana et ce n'est pas l'oeuvre du hasard que la source commune des deux scènes est l'astronomie spéculative. L'emblème divisoire du cylindre-sceau présente, lui aussi, un problème intéressant. Semblables emblèmes se retrouvent relativement en petit nombre, c'est-à-dire ils n'apparaissent que dans certains groupes spécifiques de cylindres-sceaux et notamment dans les représentations de tels événements que par exemple des levers de soleil et de lune. Les emblèmes divisoires avaient pour but d'empêcher que les empreintes successives donnassent l'impression de continuité à la scène. Pour les emblèmes, des combinaisons de formes géométriques étaient d'usage. 45 En général, on n'es45 J a s t r o w , M. : Bildermappe. Au dessin 154, on retrouve le même emblème, lequel est représenté au cylindre-sceau conservé au Musée des Beaux-Arts de Budapest. Le même est visible aussi dans la figure 3 de la planche 50 dans Delaporte, L. : op. cit., sans les deux stries horizontales qui figurent au cylindre-sceau de Jastrow. Les variantes de ce type : Jastrow, M.: op. cit. dessin 170.; Le grain, L. : op. cit. n° 161,; Delaporte, L. : op. cit. figure 1., planche 5. Dans cette dernière représentation, le sommet du bâton est muni d'une étoile, à l'extrémité inférieure de celui-ci avec un triangle la pointe en bas. Delaporte, L.: op. cit. fig. 5, pl. 73. Dans cette représentation, le bâton est revêtu d'une fonction divine. La place des deux stries horizontales,