Radocsay Dénes - Gerevich Lászlóné szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 14. (Budapest 1959)

SZILÁGYI, JEAN GEORGES: Vases lucaniens au Musée des Beaux-Arts

lement un type qu'on ren­contre couramment sur les dessins figuratifs de l'Italie Méridionale. 55 j*»' La figure de femme, avançant vers Athéna et lui offrant une couronne, est vê­tue, elle aussi, du costume local caractéristique, avec une ceinture à ornements plus riches ; elle porte sur l'épaule gauche le court vêtement de dessus en laine, assez lourd, que l'on portait en général autour des deux épaules. Tout comme Athéna, elle porte des sandales que quelques lignes indiquent sur le dessin, ses cheveux, par derrière, sont réunis en chignon par un ruban. Derrière elle, en haut, un disque orné de cinq points. La figure de femme qu'on voit, un thyrse à la main, sur l'image de la face posté­rieure, à* gauche, porte le mê­me costume, sans sandales toutefois et sans vêtement de dessus. Dans les cheveux, elle porte une large bandelette, tout comme Athéna sur la face principale. Elle avance la main gauche dans laquelle elle tient un objet presque impossible à reconnaître, à cause de la négligence du peintre ; c'est peut­être un crotale, bien à sa place à la main d'une suivante de Dionysos (cf. p. e. Eur. Hel. 1308). En face de la ménade, on aperçoit un jeune homme qui s'apprête à partir dans la direction opposée, mais qui regarde en arrière, vers la ménade. Il porte dans les cheveux le diadème à rayons, bien connu sur les vases grecs du V e siècle, diadème dont les peintres des vases d'Italie Méridionale coiffent également volontiers leurs figures de femme aussi bien que leurs figures d'homme. 5 fi Le jeune homme porte sur les épaules un manteau court, à bordure dentelée, qui retombe des deux côtés sur ses bras étendus. Par ailleurs il est nu. Le pied gauche est dessiné d'en face, dans un raccourci mal réussi ; de son bras droit, on ne voit, dans ce dessein fait sans soin, qu'une espèce de moignon difforme. Entre les deux figures, un « arbre 55 Sur une peinture murale : Jdl 24, 1909. p. 119, fig. 8 ; sur des peintures de vase : Trendall, Vasi Vat. tav. VI. e ; etc. C'est un trait caractéristique du peintre des Choépbores : T r e n d a 11 : Stud. Robinson, op. cit. p. 123. Le motif est répandu en Etrurie également. 5u Pour ce qui est de son histoire ultérieure, v. Alföldi, A.: RM 50, 1935. p. 139 sqq. 19. iiydrie lucanienne à figures rouges. Oxford, Ashmolean Museum. Lueaniai vörösalakos hydria. Oxford, Ashmolean Museum.

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