Radocsay Dénes - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 13.(Budapest, 1958)

DAVID, ANTOINE: Une tablette d'Ur III

La question se pose cependant par quelle raison les divers postes énumèrent par nom 8 ugula, alors que la totalisation de la 10 e ligne ne mentionne que quatre. Le mot ugula lui-même n'est évidemment pas d'origine sumérienne, mais un mot d'emprunt akkadien (racine sémitique : wfkl). Le u- initial du mot sumérien remplaçant le wa- du vieil-akkadien, de même que, p. ex., dans le mot urda = = ,,esclave" également d'origine akkadienne, porte à croire que la langue sumé­rienne a emprunté des mots non seulement au vieil-akkadien et ancien babylonien, mais aussi à l'ancien assyrien. Par conséquent : la conception formée sur la base des documentations et selon laquelle le dialecte babylonien et assyrien se serait détaché du vieil-akkadien vers la fin de l'époque akkadienne, est absolument fausse. Les divers dialectes babyloniens et assyriens se sont séparés du préakkadien, en même temps que le vieil-akkadien. A défaut d'un matériel d'Ur III, qui pourrait servir de parallèle, j'ose à peine intervenir au sujet des lignes 12—14 de la tablette qui ne sont pas tout à fait banales. Je risque toutefois de signaler que le suffixe -1 partir, dès" (concernant et l'espace et le temps), à la fin de la ligne 12, semble être en connexion, au point de vue de la syntaxe, avec la 13 e ligne, introduite par la préposition en = ,,jusque" (concernant et l'espace et le temps). Quant au signe DU. A. (supposé que le scribe n'ait pensé à g i n - a ou r a 2 - a) je me pose la question, comme par ailleurs toujours dans de pareils cas, si le A. qui suit le logogramme DU. n'est pas un complément phonétique qui veut aviser le lecteur de le lire, dans la position grammaticale donnée, comme d a x - a ? Donc, la transcription juste du DU.A. est da x a (ou da x-a, c.-à-d. rfâ?). Cf. HI. A. = = HA 2 . = h a 4 a , DU 3 . A. = d a 3 a ; m u - e = m e x e , m u - a = m a x a , m e - a = m a s a , etc. etc. — Pour éviter les malentendus, je dois encore signaler que je considère l'explication phonétique, selon laquelle, par exemple m u - e se fondrait en m e, etc. etc., aussi absurde, comme si l'on voulait faire dériver l'article français la de la fusion de le -j- a. (V. nos grammaires sumérieimes bien connues par tous les spécialistes.) GAB. (1. 13.) = peut-être akk. tarsum? — Cf. V R 50, 17a, Donc à lire : en g a b a = akk. adi tarsi ? ?. Le „logogramme composé" GI.ZE 2 . signifie sans doute gi-ze 2 == ,,couper des roseaux ; coupage des roseaux". Et finalement, je ne sais même décider si le ALKU. (1. 14.) doit être lu aussi dans le présent contexte comme n i /i 3 - d a b 5 / d i b 2 , 3 comme on le lit généralement dans les textes provenant de Ur III. ANÏOIXE DÁVID s Les lectuies: d a b 5 et d i b 2 du signe KU. (de même que: d u 3 et da 3 , hi et ha 4 , etc. etc.) soná apparemment des variantes païadigmatiques.

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