Radocsay Dénes - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 12.(Budapest, 1958)

HALMÁGYI, ETIENNE: Une statue sauvée de la ruine

26-27. Maître de Venise XIV e siècle: Madone. (L'état en 1950 et 1957.) Budapest, Musée des Beaux-Arts. Velencei mester, XIV. század : Madonna. (Állapota 1950-ben és 1957-ben.) Budapest, Szépművészeti Múzeum. Bien entendu, ce procédé ne permettait, pas que le fluide pénètre la pierre dans toute son épaisseur, nous avons cependant obtenu que la liaison consolidée pénétrant sous la surface dans une profondeur de 2 à 3 mm, protège la masse intérieure contre l'action des changements d'air et empêche la détérioration de la statue. C'est après cette opération que suivit le replacement des morceaux plus gros et leur fixation. Nous avons assemblé les masses, de la manière visible sur la photo­graphie (fig. 27) ci-dessus, là où les formes des surfaces de cassures l'ont permis, au milieu de la masse inférieure tel un bandage de fer, et les deux masses plus grandes (le devant et l'arrière) avec des barres de fer et des écrous. Nous avons renforcé le côté dorsal complété avec du plâtre, avec trois morceaux de fer placés verticalement et deux horizontalement. Ces travaux préliminaires terminés, nous nous sommes attaqués à l'essentiel, â la restauration de la statue. Vu son état, décrit ci-dessus, la statue demandait un mode de restauration plus libre, différant des principes généraux. Une statue de pierre ou de marbre, cassée en plusieurs morceaux, dépourvue de bras, de jambes ou de tête, peut offrir, telle qu'elle est, un plaisir artistique,elle ne demande donc pas un complément. Par contre dans le cas actuel aucun des mor­ceaux cassés ne pourrait offrir un aspect esthétique, vu que nombreuses formes de détail plus petites étaient détachées de la surface des gros morceaux, et réduites

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