Radocsay Dénes - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 12.(Budapest, 1958)

CASTIGLIONE, LADISLAS: La statue de culte hellénistique du Sarapieion d'Alexandrie

6. Gemme de cornaline. British Museum. N° du catal. 570. (fig. 13. Furtwängler : op. cit. Pl. XXXVIII, 44). Son style est plus proche de l'exemplaire de New York. 7. Gemme de sardoine, au British Museum. L'expression du visage est calme. (Walters: Catal. Engraved Gems. 1928. N° 1781. Pl. XXIIl). 8. Gemme de cornaline. British Museum Furtwängler : op. cit, PI. XLI, 25 ; (Walters : Engraved Gern». 1926. N° 1785, Pl. XXIII). La tête est tournée dans un sens opposé que la précédente, les feuilles de la couronne s'étalent tels des rayons. 9. Overbeck : Griechische Kunstmythologie, Zeus. 1871. Gemmentafel IV, 15. Sans identification exacte : elle ne semble identique avec aucune des gemmes préci­tées. 10. Il convient de citer la paire de médaillons qui a été découverte parmi les modèles d'orfèvrerie de Galjub (Ippel: Der Bronzefund von Galjûb. 1921, N° 58), et qui, selon Ippel, représente Sarapis et Isis, bien qu'elle ne porte aucun des attri­buts incontestables de Sarapis. Or, compte tenu de l'échancrure du chiton conforme aux autres, de même que de la ressemblance des deux mèches frontales fort effacées, nous sommes à même d'intégrer la représentation, bien que sous réserve, dans cette série. La trouvaille date du II e siècle av. n. ère. 11. Nous commencerons l'énumération des représentations plastiques par la tête en terre cuite d'une excellente qualité, acquisition récente du Akademisches Kunstsmuseum de Bonn. (fig. 18, N° de l'inv. : D 460. Haut : 8,7 cm. Je tiens à remercier ici le Professeur Ernst Langlotz qui a bien voulu m'accorder le droit de publication de l'exemplaire jusqu'ici inédit, ainsi que le Dr. Konrad Schauenburg qui a attiré mon attention sur ce spécimen et a bien voulu m'envoyer la photo­graphie et me communiquer les données y relatives). La tête d'un modelé vivant et robuste est tournée quelque peu à droite, similairement aux têtes des gemmes N os 3 à 6 et 8. Contrairement à celles-là, elle est couronnée d'un calathos plus haut, évasé vers le haut et retroussé. La partie de devant du calathos est orné d'une rosace plastique, et ses côtés d'un décor floral également plastique. Les mèches de la cheve­lure et de la barbe retombant en des ondes agitées sont à plusieurs endroits soulignées par un sillon et les prunelles enfoncées indiquent que le regard du dieu est, conformément à l'attitude de la tête, tourné à droite et vers le haut. On y retrouve au-dessus du front les deux mèches en forme de flammes, séparées au milieu, ainsi que les mèches superposées, mais de loin pas aussi symétriquement que suri a représen­tation précédente. La petite tête est un bel exemple du style passionné du hel­lénisme mûr. Son maître a modifié le motif des mèches frontales, sans aucun doute dans l'intérêt de l'expression passionnée, tout en conservant son essentiel. 12. C'est au domaine de la petite sculpture qu'appartient l'intéressant buste de Sarapis, exécuté en pâte de verre bleue, conservé à la Walters Art Gallery, buste dont nous devons la publication excellente à Mme Dorothy Kent Hill (fig. 16, Hes­peria 15, 1946, p. 65 et suiv. Fig. 5, N° 4). Le calathos bas ceint de feuilles, les mè­ches frontales, malheureusement pour la plupart détériorées, et l'échancrure du chiton concordent exactement avec les représentations des gemmes énumérées ci-dessus. Mme D. Kent Hill date le buste de l'époque impériale et nous ajouterons que la forme du buste permet de supposer les temps précédant immédiatement l'époque de Trajan. C'est au style sculptural de cette époque-là qu'on doit mettre sur le compte le modelé réservé de la chevelure et de la barbe, de même que l'ex­pression plus froide du visage. 13. La petite tête de marbre reléguée par ses dimensions à la limite de la petite sculpture, a été publiée par P. Arndt (fig. 15. E. A. N° 905. Selon les

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