Radocsay Dénes - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 11. (Budapest, 1957)

TAKÁCS, MARIANNE: Peintures de Bernardo Strozzi au Musée des Beaux-Arts

détails au moins — dans d'autres tableaux de Strozzi également. C'est peut-être le même modèle que celui de la « Judith » de Berlin (fig. 48) et de la Vierge dans la « Madonna délia pappa » de Venise. Le nez relié à la ligne des sourcils et se terminant en un bout de forme triangulaire assez prononcée, la bouche chaude, arrondie ­tout cela accuse des ressemblances frappantes avec le visage de la «Jeune fille endormie ». Les doigts mous, pleins de vie de la jeune fille rappellent d'une façon manifeste la manière du maître, 28 il en est de même de la bague ornée d'une pierre carrée qui orne le petit doigt de la jeune fille et que l'on retrouve sur plusieurs de ses tableaux ; mais, en premier lieu, rappellent sa manière les taches rousses sur le visage et le scintillement frappant des lumières sur les cils, le front et le nez de la jeune fille. En examinant les autres tableaux de Strozzi, on voit que ces taches de lumière rousses, placées un peu au hasard et parfois sans motif, se retrouvent dans presque toutes. Dans le cas d'autres peintures également, ces taches rousses ont souvent contribué à identifier ce maître. Elles nous ont permis, ici encore, d'essayer d'en­richir l'œuvre de Strozzi d'un tableau des plus ravissants, et remontant à la période de maturité de l'artiste génois et vénitien. MARIANNE TAKÁCS 28 Cf. fig. 49. Études de mains de la Collection d'estampes du Palais des Offices, Flo­rence.

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