Radocsay Dénes - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 11. (Budapest, 1957)

SZILÁGYI, JEAN GEORGES: Un maître corinthien tardif

UN MAÎTRE CORINTHIEN Séparer les maîtres est, dans la peinture de vases corinthienne, une tâche bien plus difficile que dans la peinture de vases attique. Ceci est valable particuliè­rement pour les petits maîtres tardifs qui répètent sans fin ni trêve les schémas apportés du trésor iconographique des décades passées. L'ouvrage synthétique de Benson, dans lequel l'auteur a esquissé l'activité et les connexions de 109 maîtres où groupes corinthiens en résumant aussi les résultats antérieurs, a évidemment donné un nouvel élan à l'étude de ce sujet. 1 Des pièces jusqu'ici négligées paraissent sous un jour nouveau et leur importance s'accroît elle aussi au cas où elles per­mettent de déceler la trace de main de l'un où de l'autre maître récemment découvert, relatant de la méthode de travail, de la personnalité des maîtres, et non en dernier lieu, de toute l'histoire de la céramique corinthienne. C'est dans ce sens qu'un aryballe corinthien du Musée des Beaux-Arts de Buda­pest 2 mérite l'attention (fig. 4—5). Le corps globulaire du vase, reposant sur un large fond passe dans un col court et mince, puis dans une large embouchure, à la partie postérieure de laquelle vient se joindre une large anse perpendiculaire en ruban. La partie de devant de l'embouchure est à moitié cassée. Le vernis est sur l'argile de couleur crème et, sur la surface d'une teinte similaire, noir, devenu à maints endroits rouge. Sur le fond du vase on voit des bandes concentriques ; des bandes ornent le creux séparant le fond du vase de son corps, et les bords inférieur et supérieur du champ pictural, comme aussi le plat de l'embouchure. L'anse n'est couverte d'un vernis noir que sur sa partie supérieure. Sur l'épaule on voit une rangée de languettes, et sur la panse une Sirène aux ailes déployées, tournée à droite, et en face de celle-ci un oiseau aquatique ressemblant à un eigne. Les deux figures sont entourées de petites taches disséminées, ressemblant parfois à des rosaces et parfois absolument amorphes. Il n'y a que sur le côté postérieur, par ailleurs com­plètement vide, que se trouve une rosace plus grande et plus régulière, avec au milieu un cercle négligemment incisé et des lignes partant de celui-ci ; la rosace est entourée de petites taches. Dans les autres « rosaces », s'il y en a, on ne trouve incisées que deux lignes qui se ne sectionnent point. Le dessin intérieur, incisé, des figures n'est pas plus soigné lui non plus : la division en trois parties de l'aile de la 1 Benson, J, L. : Die Geschichte der kormtkischen Vasen. Bale, 1953. Comple­ments dans deux articles de Bens on : AJA 60 (1956) p. 219 — 30 et ibid. 61 (1957) p. 175 — 176. 2 N° de l'inv. 50.782 ; sa hauteur est 12,7 cm. L'aryballe est passé on 1950. au Musée des Beaux-Arts de la collection, acquise avant la première guerre mondiale, de Vincent Wartha, professeur à l'Université Technique, mort en 1922.

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