Radocsay Dénes - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 10.(Budapest, 1957)

HARMATTA, JEAN: Deux gemmes sassanides a inscriptions

4 a-b. Gemme sassanide et son moulage en plâtre. Budapest, Musée des Beaux-Arts. Szasszanida gemma és gipszöntvénye. Budapest. Szépművészeti Múzeum. pllcbg? Par contre, dans le Kârnâmak (J, 11) on relève la forme phű? g. Etant donné que l'orthographe des gemmes est beaucoup plus archaïque que celle du Kârnâmak, on aurait pu supposer jusqu'ici que la forme plnb'g n'apparaît que clans les textes de la fin de l'époque sassanide ou même dans ceux de l'époque post-sassanide. La forme plntfg qu'on relève sur notre inscription prouve que cette forme existait dès le début de l'époque des Sassanides. 1 Sur la base du nom Farnbaydâô, nous sommes donc en droit de supposer que la forme plnh'g du Kârnâmak reposait sur une bonne tradition dans l'usage de l'écriture pârsïy; il est par conséquent fort vraisemblable que c'est la graphie plnb'g qui représente la forme correcte du nom et non pas les noms contenant la graphie défectueuse plnbg. Ces considérations militent en même temps en faveur d'une des explications proposées pour rendre compte du nom Aôvr Farnbay, celle notamment qui voit dans le deuxième élément du composé le mot bay 'partie' et qui attribue au nom entier la signification 'celui qui fait partie du farn\ 5 L'autre particularité du nom Farnbaydâô qui mérite d'attirer l'attention consiste dans le fait que ce nom laisse entrevoir, dans une certaine mesure, qui était son porteur, c'est-à-dire Je premier propriétaire de la gemme. Horn s'est déjà rendu compte du fait que le nom Aôurfarnbây — un des noms les plus fréquents parmi ceux formés avec l'élément Farnbay — était porté surtout par des prêtres. 6 3 A supposer que cette leçon proposée par |Herzfêld soit bonne, v. II e r z f e 1 d : Paikuli. Monument and Inscription of the Parly History of the Sasanian Empire. Ber­lin, 1924. P. 81. 4 J. Gy. Szilágyi, dans sa communication citée plus haut, attribue cette gemme au III e ou au IV° siècle. Les formes des caractères de l'insciption corroborent pleine­ment cette datation. 5 Cf. Nyberg, H. S. : Hilfsbuch des Pehlevi. II. Uppsala, 1931. P. 69. 6 Horn, P,— S t ei'ndorf f, G.: Sassanidische Siegelsteine. Mittheilungen aus den orientalischen Sammlungen d. königl. Museen zu Berlin. Heft IV. Berlin, 1891. P. 23.

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