Szilágyi János György - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 6. (Budapest, 1954)

DÁVID, ANTOINE: Reglement de compte de l'orge provenant d'Ur III

Le texte de la tablette est absolument banal. Par suite de l'usage de l'écriture, obligatoire dans tous les domaines de la vie juridique et écono­mique, ces sortes de règlements de comptes ont été publiés par dizaines de milliers, et plusieurs centaines de milliers attendent d'être publiés dans les réserves des divers musées du monde. Ces comptes nous mettent en contact direct avec la vie d'il y a quelques milliers d'années de la Mésopotamie. Ils nous permettent, sinon un à un, mais dans leur ensemble, de jeter un regard dans le travail et les soucis quotidiens de nos ancêtres culturels, et remplissent de couleurs les cadres des inscriptions historiques officielles. Notre tablette provient sans aucun doute d'un «bureau de comptabilité.» d'une exploitation agricole de quelque temple. Le prêtre-^/w y figurant avait chanté la lamentation aux services funéraires. La signification du nom Ti-Emah figurant dans la première ligne du revers de la tablette, est à peu près: «UEmah (Maison sublime) a donné la vie». A condition que l'Emah ne soit pas l'épithète de chaque temple, mais qu'il signifie un temple précisé, ce temple se trouvait dans la ville de Lagas, notamment sur le quai du canal situé à côté de la porte de ville nommée Rassura La question se pose de savoir s'il nous est permis d'en conclure que la tablette provient de Lagas. Les autres noms qui y figurent, autant qu'il est possible de le voir sur les peux de tablettes comtemporaines qui sont à notre disposition — indiquent peut-être Umma. La formule de l'année est également valable pour l'année 30 de DUN­gi et pour l'année 2 de d AMAR-dSin. Or, étant donné que sur les tablettes provenant de l'époque de DUN-gi, le nom â'Eridu est pour la plupart NUN ki-ga, il est plus probable qu'elle date de la 9 e année de d AMAR­d Sin. La différence, par ailleurs, entre les deux dates n'est que de 28 ans en tout. En rapport avec la formule de l'année, il ne manque pas d'intérêt de signaler que dans la Mésopotamie Méridionale les années furent en général, à partir des temps les plus reculés jusqu'au milieu du II e millénaire avant notre ère, dénommées d'après l'événement le plus important de l'année précédente. La dénomination a donc dû être établie à la fin de chaque année, avec validité pour l'année prochaine. Aux endroits où le nom de l'année, établi par le pouvoir central, n'est pas encore parvenu, on a utilisé le nom de l'an précédent avec l'adjectif ussa «suivant», qu'on a ajouté à mu 6 1 gur «royal» (légalisé) 300 sila 252.6 litre. 7 Evidemment un nom sémitique, comme celui du pere. Donc : G U. - m u k i m - S u m i (?)

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