Szilágyi János György - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 6. (Budapest, 1954)
KAPOSY, VÉRONIQUE: Contribution a l'iconographie des monuments de l'époque romane en Hongrie
12. Le tympan d'Üjudvar. Budapest, Musée des Beaux-Arts. Az újudvari kaputimpanon. Budapest, Szépművészeti Múzeum. l'âme, généralement connus au Moyen Age. C'est cette scène qui est visible sur une enluminure de l'Évangiliaire de Lothaire, où un centaure tire à l'arc sur un cerf fuyant, 7 scène visible également sur le portail de l'église de Saint-Gilles-du-Gard 8 et sur un chapiteau de l'église de Saint-Aignan (Loire et Cher). 9 Le centaure sculpté sur un chapiteau de l'église Saint-Sernin à Toulouse, tire ses flèches sur un oiseau à tête de femme. 10 L'oiseau à tête de femme est évidemment un symbole de l'âme, étant donné que l'oiseau, déjà dans l'art paléochrétien, était le symbole de l'âme. La centauresse figurant sur un chapiteau de pilier de la cathédrale de Pécs qui attaque avec sa hache l'aigle, est également un symbole de l'âme. 11 La conception que l'homme du Moyen Age se fit des centaures est résumée pour le mieux dans une miniature du début du XIV e siècle, 12 qui représente un squelette à corps animal, jouant du violon et devant lui un centaure qui marche et lève les mains au son de la musique. Le squelette, telles les sirènes, veut se rendre maître de l'homme et l'induire au péché par la musique. C'est lui, Satan qui évoque le péché et qui conduit l'âme du fidèle à l'enfer, royaume de la mort éternelle. Le centaure dansant est l'homme qui incline au bien et au mal également. 'Van Marie, R. : Iconographie de l'art profane au moyen-âge et à la Renaissance. La Haye, 1932. T. II. fig. 126. «Kowalczyk, G. - K Ö s t e r, A.: Dekorative Skulptur. Berlin, 1926. Pl. 194, fig. 1. 8 D e s c h a m p s, P.: Die romanische Plastik Frankreichs. Berlin, 1930. Pl. 65. A. "Kowalczyk, G. - K ö s t e r, A. : op. cit. Pl. 194, fig. 2. "Getevich, T.: op. cit. p. 141, Pl. CXVI, 2. 12 K o z á k y publie la photographie d'une des miniatures du missel de Raimbaucourt, datant de 1323, conservé à la Bibliothèque Royale de La Haye (Koninklijke Bibl. Cod. Nr. 78. D. 40. fol. 160v) dans : A haláltáncok története. I. rész. A mulandóság ábrázolásai történeti fejlődésükben. (L'histoire des danses des morts. l re partie. Les représentations de la fragilité dans leur évolution historique.) Budapest, 1936. Pl. VII. fig. 9. Mentionné dans Moisd o r f , W. : Christliche Symbolik der mittelalterlichen Kunst. Leipzig, 1926. p. 242.