Szilágyi János György - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 4. (Budapest, 1949)
EMILE HAEFFNER: Une stele en calcaire de la fin du Nouvel Empire
mais elle reste encore à l'époque des XXII e et XXIII e dynasties, un costume d'apparat. Ce costume aux manches courtes descendant jusqu'aux coudes, est composé d'un fond de robe en étoffe transparente, s'évasant vers le bas en forme d'entonnoir ; d'une sorte de manteau couvrant les épaules et quelquefois ornée de franges, et finalement d'une robe longue, sorte de tablier en étoffe moins transparente. Les peintures et les reliefs figurant Ra-Harakhti, et l'adoration de celui-ci, apparaissant à l'époque du Nouvel Empire, devinrent dans les époques suivantes fort fréquentes. 3 Les nombreuses représentations connues sont en général très ressemblantes, même dans un cas, elles sont parfaitement identiques, fait qui prouve que les diverses idées et conceptions devinrent dans les arts figuratifs égyptiens, des types ; servant les buts les plus différents, elles se répétaient exactement de ligne en ligne et étaient exécutées dans des matières les plus diverses. Parmi les nombreux exemples il suffit peut être d'indiquer, comme étant les plus importants, les scènes d'adoration se trouvant sur les murs est et ouest de la chapelle de Horus du temple de Séti à Abydos, scènes parfaitement analogues à celle de notre stèle. La seule différence est que tandis que sur notre relief la tête du dieu est coiffée du disque solaire, sur la représentation d'Abydos, le dieu porte la double couronne. La figure, la tenue et les signes qu'il tient dans ses mains sont par ailleurs parfaitement identiques. 4 Le texte de notre stèle est fort laconique et absolument stéréotypé : une ligne horizontale et cinq brèves lignes verticales. Le dessin des signes est de qualité médiocre et à part ça, fort usé, cassé et méconnaissable, par conséquent le texte est à plusieurs endroits difficilement lisible. 1. Au-dessus du dieu, c'est à dire au-dessus du disque solaire dont il est coiffé, horizontalement : ntr c 3 nb-p.t = «le grand dieu, le seigneur du ciel.» 2. Verticalement, les signes tournés à droite: nsw dj htp r c-hr-3h.tj «offrande royale à Ra-Harakhti». 3. Verticalement, les signes tournés à gauche : 3h.t jkr s. . . «la brave décédée. .» (le dernier groupe de signes est illisible). 3 Copenhague, Ny Carlsberg: N° 1067, 973. (Koefoed-Petersen: Les stèles égyptiennes. Publications de la Glyptothèque Ny Carlsberg, 1948. N° 1, pl. 68 et pl. 53.) Le papyrus unéraire de Nesitanebtasru (Budge, W. : The Greenfield Papyrus. Pl. V, VI, LXXI, LXXVIII, LXXXI.) 4 C apart, J. : Le Temple de Séti I« . Bruxelles, 1912. Pl. XXXIX, XL.