Szilágyi János György - Kaposy Veronika szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 4. (Budapest, 1949)

EMILE HAEFFNER: Une stele en calcaire de la fin du Nouvel Empire

UNE STÈLE EN CALCAIRE DE LA FIN DU NOVEL EMPIRE Les stèles égyptiennes — non seulement les stèles peintes, relativement peu nombreuses — mais aussi celles sculptées en relief, appartiennent, vu leur repré­sentations et leur exécution, à Part nommé «Flachkunst». La fait que les stèles exécutées en relief, étaient presque sans exception peintes en plusieurs couleurs, est sans importance : c'est la manière de leur représentation qui permet de les classer parmi les oeuvres d'art exécutées dans le plan et non dans l'espace. Il est donc naturel que dans toutes les époques de l'art égyptien les stèles suivent le style, non de la sculpture, mais celui du dessin et de la peinture. La stèle datant du Nouvel Empire, remarquable par son style, est entrée récemment dans la collection égyptienne du Musée des Beaux-Arts ; elle porte nécessairement, elle aussi, l'empreinte de son époque (fig. 1). Son lieu de découverte est inconnu. Elle faisait partie de la collection de Boniface Platz et c'est lors du dépôt de celle-ci, que le musée l'a acquise. Elle porte le n° 51.232 de l'inventaire. La partie supérieure de la stèle en calcaire jaune clair (haute de 31,8 cm et large de 24,5 cm) fait défaut. Sur une bande large d'environ 2,5 cm, se trouvant entre la ligne horizontale, délimitant le haut de la partie inférieure, et la cassure presque horizontale elle aussi, on distingue les contours de la partie inférieure d'un bateau — probablement la barque de Ra. En confrontant cette représentation avec les nombreuses autres représentations semblables, on peut constater avec une certi­tude presque absolue, que notre stèle se terminait originairement par un cintre et que l'image se trouvant sous le disque solaire ailé, figurait la barque de Ra portant le disque solaire. Une telle représentation de la barque qui ne portait non pas ses passagers habituels, en premier lieu Ra et les autres dieux, 1 mais seul le disque solaire, est fort fréquente sur les stèles ainsi que sur les papyrus funé­raires. 2 La partie inférieure de la stèle est encadrée d'une ligne simple formant un quadrilatère. Sur le côté gauche du champ pictural, remplissant presque toute la hauteur, on voit Ra-Harakhti, assis sur son trône. Dans sa main droite tendue t en angle droit, il tient le signe c n h («vie»), tandis que dans sa main gauche il tient le sceptre w3s (du «pouvoir»). Sa péruque de dieu à tête de faucon, représentée 1 Voir le frontispice du chapitre 134. du «Livre des Morts», de plus la stèle N° 73 du Musée des Beaux-Arts (Oroszlán — Dobrovits: Az Egyiptomi Gyűjtemény (La Collection Égyptienne) p. 45., n° de l'inventaire: 51.2149) ainsi que Haeffner, E. : Eine Stele mit der Sonnenbarke (Oriens Antiquus. Budapest, 1945. p. 161). Par exemple la stèle de Cha-Bechnet (Brit. Mus. N° 555. A General Introductory Guide. 1930. p. 200.) Le papyrus funéraire de Nesitanebtasru. (Budge, W. : The Greenfield Papyrus in the British Museum. Pl. VII, XXVI, LVIL LXVI, LXXIX.).

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