Balogh Jolán szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 3. (Budapest, 1949 )

Aggházy, Marie: Des gravures de patrons d'ornement au Musée des Beaux-Arts

lettre L, est celui d'un maître appartenant à l'école lombardo-vénitienne, dans les premières décades du XVI e siècle, et qui n'est pas connu, d'ailleurs, que par ses œuvres signées, qui figurent dans les diverses éditions de L. A. Giunta. 2 D'entre les trois, c'est seul Vavassore, respectivement à travers lui, Zoppino, qui ont encore d'autres rapports avec le manuscrit. 1.) Parmi les poèmes, dans la deuxième partie du manuscrit, la majeure partie est de M. Antonio Tebaldeo dont les poèmes furent édités en 1534, par Zoppino. 2.) C'est également Niccolo Zoppino 3 (actif entre 1508 et 1544) et Vincenzo de Polo qui furent les éditeurs de l'œuvre d'Antonio Adrio, intitulée: La vita del Glorioso apostolo et evangélista Joanni, illustré par Vavassore, dans laquelle on rencontre pour la première fois, en 1522, son monogramme. 4 3.) Le propriétaire suivant du manuscrit a, plus tard, collé les 28 gravures et les 69 dessins mentionnés, au-dessus du texte du traité et des poèmes, et fit, d'après quelques-uns, des copies de détails, sur les pages encore vides du manuscrit. Les motifs d'un des groupes de ces gravures figurent, avec plusieurs variantes, dans le recueil de patrons de Vavassore, de Zoppino et d'autres artistes graveurs vénitiens. C'est ce groupe que je me propose de présenter et d'étudier de manière appro­fondie. Les mesures des neuf gravures sur cuivre, sont les suivantes : la pièce portant le no. de l'inventaire 1915/73 est de 46 mm de largeur, le no. 1915/74, de 40 mm, le no 1915/75, de 60 mm, le no. 1915/76, de 58 mm, le no. 1915/77, de 43 mm, le no. 1915/78, de 38 mm, le no. 1915/79, de 50 mm, le no. 1915/80, de 52 mm, et le no. 1915/81, de 52 mm. Leur hauteur ne les caractérisent point, plusieurs ayant été coupées postérieurement. Sur un fond de raies obliques, elles sont en partie purement mauresques et en partie mêlées de noeuds de ruban. La renaissance italienne a connu l'ornement, d'origine orientale, par les marchandises importées. Aux environs de 1300, les «panni tartarici » se rencontrent déjà dans les inventaires des églises, et c'est à cette époque qu'on trouve pour la première fois le mauresque sur le voile d'une figure féminine de la Maesta de Duccio comme patron pour broderie. 5 C'est Venise qui fut plus tard un des centres, d'où les soies acquises dans la Perse du Nord-Ouest, passèrent en Italie. Sur ces soies les motifs sont des éléments chinois et leurs copies perses, tell le noeud de ruban, qui est un symbole de bonheur bouddhiste. 6 Mais les rapports orientaux d'autres créations de l'art décoratif, par exemple, les objets d'orfèvrerie et les décorations des reliures, sont de même généralement connus ; 7 les motifs passaient de main en main et se modifiaient et se transformaient continuelle­ment, et c'est de là, qu'ils passèrent à la fin du XV e siècle et au début du XVI e sous le burin des graveurs, d'abord comme estampes, puis dans des recueils, en forme de livre. Au début ils n'étaient pas destinés à une technique définie, leurs auteurs les recommandant pour toutes sortes de travaux décoratifs ; plus tard ils servirent de modèles pour la fabrication de travaux manuels féminins, pour des broderies, puis pour des dentelles. 2 Nagler: Die Monogrammisten. III. No. 1775. ; Vol. IV. No. 895 et 903 ; Vol. IV, No. 876 et Thieme-Becker: Allgemeines Lexikon der Bildenden Künstler. Vol. XXIV, pp. 143—144, puis Löf fier-Kirchner-Olbrich: Lexikon des gesammten Buch­wesens. Vol. I. p. 634. 3 Fumagalli: Dictionnaire géographique d'Italie. Florence 1905, pp. 486—488. 4 Prince d'Essling: Les livres à figures vénitiens. Florence-Paris, III, pp. 112—116. 5 Otto v. Falke: Kunstgeschichte der Seidenweberei. Berlin, 1913. Vol. II, pp. 50 et sqq., et A. Lötz: Die neue Formenwelt im Buchschmuck des 16. Jahrhunderts. Maureske und Rollwerk. Philobiblon. 1935, pp. 203 et sqq. 6 Falke: op. cit. pp. 50—51. 7 P. Molmenti: La storia di Venezia nella vita privata. Bergamo, 1906, Vol. II. pp. 156, 301, et G. Migeon: La Fleur de la Science de Pourtracture. Patrons de Broderie. Façon arabique et italique par Francisque Pellegrin. 1530. Réimpression en fac-similé avec introduction par . . . Paris, 1908.

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