Balogh Jolán szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 3. (Budapest, 1949 )

Szilágyi, Jean Georges: Une amphore attique au Musée des Beaux-Arts

UNE AMPHORE ATTIQUE AU MUSÉE DES BEAUX-ARTS. Parmi les objets antiques que le Musée des Arts Décoratifs a remis au Musée des Beaux-Arts, comme étant en dehors des limites de sa collection, se trouve une amphore attique à figures noires. Cette amphore provient d'un don de Georges Rath qui la tenait par voie d'achat de la collection Fejérváry—Pulszky, la plus grande collection particulière antique en Hongrie, dont les autres pièces furent vendues au cours d'une vente publique à Londres, en 1868. En 1842, à Eperjes, les peintres Joseph Buchner et Wolfgang Böhm ont fait de toutes les pièces de la collection, une série d'aquarelles qui est conservée au Musée Historique dans un album intitulé Liber Antiquitatis. Une de ces aquarelles représente notre amphore dans son état encore intact-et non défigurée par une restauration maladroite et grossière. L'amphore est haute de 22-4 cm ; sur le col on voit une ornementation de palmettes, sur une panse le combat d'Héraklès et d'Apollon pour le trépied, tandis que l'autre repré sente le combat d'Héraklès contre deux amazones ; les autres parties, y compris l'inté rieur du col, sont peintes en noir lustré, sauf le bord et le dessous du disque du socle. Le vase est recollé en plusieurs endroits et de façon assez grossière; les différences de niveau entre les parties ajustées ont été effacées avec du plâtre ; la peinture est elle aussi à plusieurs endroits, retouchée. Sur le pied droit d'Apollon et sur une partie de l'autel la peinture est écaillée. Les deux anses en forme de ruban, et entaillées de deux cannelures sont de même recollées, tandis que le rebord et le disque du socle sont ébréchés. Les couleurs auxiliaires, le blanc et le rouge, sont peintes sur le noir, mais sont à plusieurs endroits, surtout le blanc, détachés, faisant apparaître le fond noir. Sont de couleur blanche : sur les deux tableaux la couleur du corps, sur la première panse les dents de lion autour du visage d'Héraklès, les griffes du lion, le ceinturon d'Héraklès, les épisèmes sur les boucliers des amazones, le ceinturon, la poignée de l'épée de l'amazone debout et des points sur le fourreau ; sur l'autre panse, les sandales d'Apollon et les ornements de l'autel. Sont de couleur rouge : sur la première panse les bords des boucliers des deux amazones, une raie sur la partie frontale du casque de l'amazone, ainsi que sur le casque de l'autre amazone (selon le témoignage de l'aquarelle mentionnée), et des points sur la tête du lion ; sur l'autre panse des raies sur le manteau d'Apollon, des points sur les robes des deux déesses, les traces d'un ruban autour de la tête d'Artemis, le bord et une partie du couvercle du carquois d'Héraklès et la flamme de l'autel. Sur le kymation dorique limitant par le haut les deux tableaux, alternent des lignes originellement noires et rouges, mais il semble que le remanieur n'a pas pris connaissance de la peinture rouge. Les lignes de contour ne sont incisés qu'aux endroits où le noir se recontre avec du noir ; mais le peintre marque aussi par des incisions la musculature et les plis des robes. Aquarelle de la première moitié du XIX- siècle représentant Vamphore. Vízfestmény az amphoráről, a XIX. század első feléből.