Balogh Jolán szerk.: A Szépművészeti Múzeum közleményei 2. (Budapest, 1948)

Haeffner, Emile: Fragment d'une stele de l'époque de la XIXme dynastie

Leur traduction: „Adoration à Osiris le „Premier de l'Occident" 2 „Unennofer le Maître de la Magnifique („glorieuse" ou „sainte") terre. 3 La partie devant la table, avec le figure du mort lui-même, manque malheureu­sement presque complètement: il n'en subsiste que l'extrémité inférieure des vêtements aux plis abondants et du pagne double, ainsi que les jambes du mort. Sous la composition on lit une ligne de texte, commençant environ au premier tiers, allant de gauche à droite et le dont les premiers caractères sont presque com­plètement effacés. Mais on peut facilement les compléter grâce aux suivants car c'est une formule coutumière aux stèles funéraires. Le texte est le suivant (voir: c): (htp) m t-3 hr gb m3 c-hrw hr wsjr n-k3-n ss-nsW . . . Sa traduction: „Paix dans la terre chez Gheb, 4 justification chez Osiris au Ka du scribe royal . . ." Sous cette ligne de même qu'au dessus de la frise limitant la représentation dans le haut, les restes illisibles ou pour mieux dire les traces des caractères d'une autre ligne. On peut considérer que cette ligne était suivie par plusieurs autres et que le texte proprement dit de la stèle commençait ici: la formule sacrificatoire, la requête adressée aux vivants et peut-être la biographie du mort. Comme nous l'avons déjà mentionné la scène représente l'adoration d'Osiris par le mort. Contrairement aux représentations habituelles, 5 sur notre stèle le mort se trouve sur le côté droit du relief tandis que le dieu assis sur son trône est figuré à gauche. Du fait qu'au dessus de la représentation il y avait incontestablement au moins une ligne horizontale de texte nous pouvons déduire que la stèle ne se terminait pas en demi-cercle — comme nous en avons l'habitude, ou fait tout au moins assez fré­quent — mais par un entablement horizontal, légèrement concave (Hohlkehle). (Je relief est un travail artistique très fin, exécuté avec soin. Les formes et les objets sont représentés même dans leurs détails d'une main sûre et rompue avec beau­coup de soins, on pourrait dire: avec amour. Bien que les signes graphiques soient déjà un peu plus négligés, leur dessin et leur exécution sont meilleurs que ceux de la moyenne des textes de l'époque. Dans les six courtes lignes subsistantes il n'y a ni de faute linguistique ni de faute d'écriture: fait qui prouve également le travail soigné. 6 La conception de la représentation, sa facture douce, harmonique, dans laquelle les anciennes formes traditionnelles et rigides se dissolvent dans une perception plus rapprochée de la vie, reflètent à peu près exactement la date de la préparation de cette stèle: la première moitié de l'époque de la XIX e dynastie. C'est affirmé aussi par les vêtements du mort et par le pagne richement plié, costumes caractéristiques de cette époque. Le lieu de la découverte de notre stèle est inconnu. Avant de passer au Musée des Beaux-Arts, un peu avant l'ouverture de la collection égyptienne, elle se trouvait au Musée artistique de l'Asie orientale „Francois Hopp." Vu la nature impersonnelle des oeuvres d'art égyptiennes et leur caractère se bornant à rendre dans le cadre de normes rigoureux la conception et le goût de l'é­2 ,,L'Occident"(,,Amentet"), l'empire des Morts. 3 À savoir le cimetière. 4 Gheb, dieu de la terre, père d'Osiris. 5 Cf: Les vignettes des chapitres 125, 170 et 185 du Livre des Morts. 6 Dans la troisième colonne du texte indiqué par la lettre ,,a" le mot „tnjj" (de This) ne peut être considéré comme faute linguistique, malgré les règles de la langue qui voudraient qu'on écrivit ,,tnj, tjj" vu que cette ortographe est fréquente sinon générale.

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