Szilárd Klára: UTAK A TÉRBEN (Kiállítási katalógusok - Szentendre, Szabadtéri Néprajzi Múzeum, 2006)
fluctuqetes se mettent en ordre en bandes légères, ou bien se nouent et sinuent parmi des tâches grises, en créant une intervalle difficile à définier, ou ailleurs des angles noires et aigües jaillissent de derrière des tons nageant entre eux. Le style des dessins n'est pas homogène, il tend plutôt à l'abstraction, ou à la peinture de gestes, ci et là une forme se durcit et s'objective devant les champs gris-noirs. L'incertitude des formats et de la spatialité dépend du fait que l'artiste ne construit rien en dessinant, mais elle improvise instinctivement et spontanément sur la feuille de papier couchée horizontalement, en laissant extérioriser motoriquement ses sentiments verbalement non exprimés. C'est pourquoi je crois que l'approche subjectif est aussi bien motivé: pour moi ces dessins créent aux sculptures un arrièreplan lourd et mélancolique, même si le mouvement de la main est spontané et léger. Un torbillon général assombri et une atmosphère molle, naugeuse et grise flottent devant les yeux et l'âme est emballé par une voile de vapeur d'un après-midi de dimanche pluvieux - si elle se laisse influancer par ces formes et par ces nuances. Dr. László Beke historien d'art