Baróti Dezső szerk.: A Petőfi Irodalmi Múzeum Évkönyve 7 (Petőfi Irodalmi Múzeum–Múzeumi Ismeretterjesztő Központ Kiadó, Budapest, 1968)

Babits illusztrációk kiállítása

dans un des ouvrages de Jean-Germain Drouais, l'original d'un dessin à l'encre de Chine considéré jusque-ici comme la copie d'une feuille de Jacques-Louis David. Ces constatations contribueront dans une large mesure à une compréhension plus approfondie du style pictural de Károly Kisfaludy. RÓBERT MIKLÓS AU FOYER DE FERENC KÖLCSEY À CSEKE Ferenc Kölcsey (1790—1838), poète, homme public et orateur, fut l'une des plus eminentes figures du romantisme hongrois. De 1815 à sa mort, il vécut au village de Cseke (aujourd'hui: Szatmárcseke), dans le département de Szatmár, dans le Nord-est du pays. Sur la base des documents à la disposition de la recherche, ainsi que des objets qu'on peut encore retrouver, Róbert Miklós reconstitue le milieu dans lequel l'auteur de notre hymne national a vécu et ouvré pendant près d'un quart de siècle: la communauté du village d'alors, la vie de famille chez les Kölcsey, les relations avec les amis et les collaborateurs, etc. Sur la trace des souvenirs contem­porains et des traditions familiales, l'étude brosse un tableau de l'existence quotidi­enne de Kölcsey, de son mode de vie, de tout son comportement de tour les jours. L'anteur constate qu'au cours du premier tiers du XIX e siècle, Kölcsey a non seule­ment devancé son époque dans sa poésie, dans ses activités publiques, dans sa lutte intransigeante pour les réformes bourgeoises, mais il l'a aussi surpassée sur le plan humain, dans son mode de vie. ANNA PÓR UN GENRE OUBLIÉ (Les tableaux vivants des comédiens hongrois dans la première moitié du XIX e siècle) L'auteur procède à l'analyse d'un problème de l'histoire du théâtre et de la civilisation en Hongrie qui, jusqu'ici, n'a presque jamais été abordé, celui des tab­leaux vivants, si chers à nos comédiens professionnels du début du XIX e siècle. Cela permet à Madame Pór d'aborder toute une série de problèmes se situant aux points de rencontre de la littérature et du folklore, du théâtre savant et de la comédie popu­laire. L'étude rappelle brièvement les antécédents hongrois — s'inspirant de modèles étrangers, avant tout viennois = des tableaux vivants spectaculaires, puis elle traite des livrets manuscrits d'István Balog, un des promoteurs du théâtre national en Hongrie. L'un est celui de „Vérpohár, vagy a Rang áldozata" (La coupe de sang ou la victime de la distinction sociale); 1' autre, ,,A kékszakállú lovag, vagy a nő­zsarnok" (Le chevalier à la barbe bleue ou le tyran des femmes). En examinant les affinités littéraires et folkloriques de ces deux ouvrages, l'auteur constate que celui-là est le remaniement du thème de la mésalliance bien connu depuis Boccace, tandis que celui-ci est une adaptation de l'opéra de Grétry — „Raoul, Barbe-Bleue" —-, composé sur un conte de Perrault. Depuis des siècles, ces deux thèmes sont présents, en d'innombrables variantes, dans le folklore hongrois. Il est intéressant de noter que, par leurs sujets, comme par la présentation lyrico­épique en séries de scènes, ces deux ouvrages du répertoire étaient fort rapprochés des boniments de nos montreurs d'images forains à l'époque.

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