Antall József szerk.: Népi gyógyítás Magyarországon / Orvostörténeti Közlemények – Supplementum 11-12. (Budapest, 1979)

TANULMÁNYOK - Spielmann József: Történelmi reflexiók a népi orvoslás és az orvostudomány viszonyáról

50 Comm. Hist. Art i s Med. Suppl. 11-12 (1979) Les «Hortuli» médiévaux, çes poémes didactiques sur les plan es médicinales se servent de l'expérience populaire, et ainsi les personnages célébres de la renaissance médiçaié, le Chirurgien Ambroise Paré, l'interniste Theophrastus Paracelsus et les autres. Aprés la décou­verte de PAmérique et la circumnavigation de la Terre, la thérapeutique des nouveaux con­tinents entre dans la science médiçaié, parfois tout de suite (kinin), parfois avec un long retard (feųi le de coca). Les «Herbiers» médicaux des 16—17° siécles se profitéñt en toųte Europe de l'expérience populaire. Mais la renaissance véritable de l'ethnomédecine arrive au 18° siécle. La médecine des lumiéres cherche ä exploiter la partié empirique de l'ethnomédecine et la mettre en service de la thérapie. La découverte de l'effet diurétique de la feųi le de la digitale (Withering), l'introduction de la vaccination (Jenner), etc. augmentent aussi le crédit des traitements populaires. En Transylvanie, Mihály Felfalusi, médecin de gouvernorat demande déjá en 1753 la mise en valeur de l'expérience populaire, et çette tendance est continuée par József Benkő. En 1788, Martinųs Lange de Brassó rédige une monographic sur l'ethnomédecine dans la région Barcaság, et recommande de pratiquer son noyau empirique dans les villages sans médecin. La tendance romantique dans la premiere moitié du 19 e siécle oppose l'ethnoméde­cine dont on fait du mythe a la médecine savante, et la coupure entre les deux sortes de théra­peutiques augmente encore au temps de la vogue sans critique des méthodes curatives natu­relles. Le 20 e siécle approche de l'ethnomédecine sur une nouvelle base expérimentale, Cherchant á découvrir les agents actifs des méthodes curatives végétales, le mécanisme d'action des traitements rationnels d'origine animale ou autre. L'influence de la médecine savante sur l'ethnomédecine hongroise est indoutable, mais — comme la thérapeutique des anciens Hongrois est peu connue, d'autre part puisque l'ethno­médecine des peuples transylvanéens (des Hongrois, des Roųmains, des Saxons) s'entre­pénétrait — la détection des éléments filtrant d'au-dessus pose soųvént des questions délicates au rechercheur. Sans doute, la conception pathologique de l'ethnomédecine hongroise a beaucoup de ressemblance avec la vue hippocratique galénisée qui régne dans la médecine des 16 — 17 e siécles. Mais il existe un déphasage entre les traitements utilisés par la médecine savante et par la médecine populaire en tant que l'ethnomédecine garde encore aujourd'hui des méthodes curatives empruntées de la médecine savantes que celle-lä a abandonnées il y a déja longtemps. En analysant F«Herbier» de Péter Melius Juhász, le manuscrit «Ars Mediça» de György Lencsés, l'oeuvre de pionnier de Pápai Páriz intitulée «Pax corporis», l'auteur arrive ä la conclusion que la plupart de leurs méthodes sont empruntées de la thérapeutique savante et influençait aussi la thérapeutique populaire. Ces conceptions exerçaient une influence encore plus étendue sur l'ethnomédecine hongroise par les oeuvres médicales de vulgarisation parues au début du 19 e siécle, comme p. e. «Médicaments spéciaux domestique» de Máté Juhász ou bien «La pharmacie du villageois» de József Ernyei. Cette influence dure jusqu'á nos jours (l'alcool hygiénique, traitements mercuriques de l'ethnomédecine présente). Mais cela n'exclut pas la véri é de la these que l'ethnomédecine gárdáit jusqu'á nos jours ses propres méthodes anciennes, mais en manque des preuves positives on ne sait que trés peu sur leur origine. J. SPIELMANN, Prof. Dr. med., D. Sc. Institute of the History of Medicine and Pharmacy at the Medical University of Tirgu-Mures Institut de medicina §i farmacie R-4300 Tirgu-Mures, Str. Gh. Marinesçų 38,Roumania

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